Pour revenir sur les câbles de suspension de la NASA

Pour revenir sur un billet précédent, et parce que je ne m’en lasse jamais…

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Ce qu’on voit sur les images du dessus et du dessous est un ‘ping’, un bref flash lumineux réfléchi par un fil.

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Et en-dessous on voit un astronaute qui lutte pour se relever, et qui, grâce qu pouvoir de son esprit, arrive à se redresser non pas en s’appuyant sur ses jambes mais directement par le haut du corps…Comme quoi, l’entraînement, ça paye!

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Comment simuler la Zéro G ? III

Enfin, leur dernier truc pour faire croire aux missions spatiales:

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Les piscines…Ils s’en servent pour simuler, littéralement, toutes les soi-disant sorties dans l’espace.

ISS 02

Cela inclue les réparations sur le « satellite » Hubble, les réparations sur l’ISS vu que les ingénieurs s’arrangent pour assembler des trucs qu’il faut toujours réparer de l’extérieur, ou même le lancement d’un satellite:

Superbe mini satellite péruvien d’à peine 1 kg qui doit prendre des photos infra-rouges de la Terre. Ok, mais on ne voit pas l’objectif sur la vidéo…Aussi, sachant que le satellite est trop petit pour avoir un moteur décent et que l’ISS se trouve en gros à 350 km d’altitude, leur cube ne va pas tenir une semaine avant de brûler dans l’atmosphère. C’était vraiment la peine de faire tout ça pour ça? Pour être viable, il faudrait qu’il soit en orbite géostationnaire, à 36.000 km. Là, on est même pas à 1% de cette altitude (l’ISS elle-même est censée ajuster sa trajectoire quasi en permanence), autant dire que c’est de l’argent jeté par les fenêtres!

C’est à cause de ces sorties en piscine qu’on peut voir des bulles d’air (ici aussi) s’élever de temps en temps:

Bubble_1

Dans la même vidéo de cette « sortie dans l’espace » chinoise, on peut les voir lutter avec les câbles rouges qu’on voit au premier plan ici. C’est parce qu’ils sont gonflés d’air pour faire croire qu’ils flottent.

Comment simuler la Zéro G ? II

Pour les séquences plus spectaculaires, les harnais ne suffisent pas, alors il y a…l’avion zéro G:

zero G plane

C’est pour ça que la station ‘spéciale’ est construite en longues sections longitudinales:c’est la forme de l’avion dont ils se servent pour filmer les diverses séquences à grand spectacle. Comme on le voit sur l’image ci-dessous, la zéro G [en avion, mais ça serait exactement la même chose dans l’espace…si on pouvait y aller] rend tout mouvement extrêmement difficile, ce que les séquences filmées avec harnais (comme on l’a vu au billet précédent) ne rendent pas, mais alors pas du tout.

Zero_G

Alors de temps en temps ils se font plaisir et font la même chose pour impressionner les gogos. La scène ci-dessus, dans laquelle on retrouve notre acteur favori, Chris Hadfield, montre ce qu’on peut faire avec un peu d’entraînement dans un avion zéro G. Le plus gros inconvénient, c’est que ces séquences ne peuvent dure que 40-50 secondes, qui est le temps pendant lequel l’avion peut effectuer la manœuvre nécessaire. Alors dès qu’ils ont besoin de filmer des segments de plusieurs minutes sans montage, ils passent au studio et aux harnais.

Full_Motion

Bien joué, Chris!

Vous noterez au passage que seul lui flotte, les câbles et tout le reste semblent bien attachés.

Pourquoi une guitare? Pourquoi pas…il faut bien qu’ils s’amusent. Aussi, si on calcule la quantité d’eau qu’il faudrait à l’équipage (ils sont en général plusieurs, 4 voire 5) sur des périodes étendues, cette eau seule nécessaire requerrait presque une navette de ravitaillement par quinzaine. Et, non, ils se ravitaillent pas aussi souvent.

Comment simuler la Zéro G ? I

Pour les scènes un peu longues, ils font ça en studio avec des harnais. Comme ce n’est pas facile de tenir la pose debout, on les voit en général recroqueviller leurs jambes comme le fait Chris Hadfield sur la gauche (célèbre acteur américain travaillant pour la NASA):

Suspension

En général le décor ne bouge pas, comme on l’a vu dans un billet précédent. Des fois, il ajoute un petit truc en CGI pour faire croire que tout flotte. Des fois, ils se plantent, comme on le verra…Là on voit les attaches des câbles qui tirent son t-shirt:

Harnais

Apparemment ils ne rigolent pas avec leur entraînement à la NASA : les ‘astronots’ arrivent à maîtriser la zéro G avec leur esprit! Ici on voit ce cher Chris effectuer une parfait transition longitudinale arrière grâce à ses capacités surhumaines, au lieu d’être bourlingué dans tous les sens comme le ferait un amateur:

Translation

Parce que l’espace c’est vraiment trop loin… II

on poursuit dans la série « l’espace est humide » avec une petite bulle d’air qui s’évade dans l’espace inter-sidéral:

Bubble_4

…une bu-bulle qui essaie de s’échapper de l’ISS:

Bubble_3

…et un membre du support technique qui laisse voir sa bouteille de plongée:

Scuba_tank

Si encore ces images étaient extraites des vidéos d’entraînement de la NASA…

Parce que l’espace c’est vraiment trop loin… I

Dans la série si vous sortez dans l’espace, pensez à prendre votre moule-bite (parce que c’est humide là-haut), voilà trois exemples dans lesquels on peut voir des bulles d’air s’élever devant les ‘astronots’. « Peut-on voir des bulles d’air dans l’espace, » vous demandez-vous? Non.

Pour pas faire de jaloux, on commence avec les ‘taïkonots’:

Bubble_1

On poursuit avec les ‘cosmonots’ (russes)

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Et on termine avec les ‘astronots’ (US) lors de la mission Apollo 16:

Buble_Apollo_16_1

 

Et pour la meilleure qualité des vidéos, voir:

(Apollo 16) https://www.youtube.com/watch?v=GO1cWhD_6Nw

(Chine) https://www.youtube.com/watch?v=lBL98p0wZ7g

Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1917-1965 Antony Sutton – Conclusion

http://metatv.org/lurss-made-in-occident-par-antony-sutton

Qu’en conclure? La coopération occidentale a commencé simplement, par le désir des entreprises de faire du profit. Les instances dirigeantes ont mis en place des organismes afin de déterminer ce qui pouvait être exporté, mais ces contrôles n’ont pratiquement jamais été efficaces. Les américains ont indirectement aidé les russes à approvisionner le Nord Vietnam, résultant dans la mort de nombre de leurs soldats!

En fait, les gouvernements aidaient souvent cette coopération. Mais, on le rappelle, ils ne pouvaient pas forcer les entreprises. Celles-ci cherchaient seulement à faire du profit. Cependant, comme le montre Sutton, ce fut rarement le cas. Entre ruptures de contrats, expropriations, non remboursements, etc…très très peu d’entreprises ont réalisé un profit en URSS…et elles y allaient quand-même!

L’URSS a été bâtie de toutes pièces par l’occident. Pourquoi? Pour le profit? pour construire un ennemi permettant de justifier les dépense militaires? Pour faire peur aux populations? Les trois et plus, mon capitaine?!

A partir des années 1970, la tendance s’est déplacée de l’URSS vers la Chine, grâce à Nixon et Deng Xiaoping (du moins elle a été visible à partir de cette période). Les mêmes raisons évoquées au paragraphes ci-dessus restent valables ici. Sauf qu’à ce moment-là les entreprises – et les gouvernements – ne se cachaient plus. Tout le monde a pu voir les usines fermer en occident et ouvrir en Chine. C’est là qu’on trouve les racines du choc déflationniste qui agite l’occident depuis quelques années.

Cycle 2

Martin Armstrong, qui a créé l’image ci-dessus, conclurait que c’est la suite logique du cycle économique et civilisationnel. L’Asie prédominait au Moyen-Âge et pendant la Renaissance, puis ce fut le tour de l’Europe jusqu’à la première guerre mondiale, puis les Amériques (Etats-Unis) jusqu’à la fin de la phase actuelle, en 2033, ou on repartira en Asie à nouveau (et tant pis pour l’Afrique!):

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Marx, cet agent au service du pouvoir

Un nouvel essai de Miles Mathis dans lequel il démonte Marx, cette imposture du 19ème qui prétendait servir la classe ouvrière. Marx était issu d’une famille de riches, s’est marié dans une famille qui l’était encore plus, et n’a jamais connu la misère. Surtout, il a toujours servi le pouvoir et les intérêts financiers en divisant la véritable opposition populaire.

Marx fr

Pour plus de Mathis en anglais, voir sa page http://mileswmathis.com/updates.html

Pour les autres essais traduits en français, voir: Tate & Manson, Hemingway, Dylan

Quand les aventures de l’ISS sont filmées au sol

ISS

Alors là on la voit faire une jolie pirouette pour amadouer l’audience. Bizarrement, le câble tout long et tout tordu derrière elle ne bouge pas d’un mm pendant toute l’interview (et là je n’ai pris que quelques secondes). C’est parce qu’elle est filmée devant un écran vert sur lequel le fond est projeté, elle n’a jamais mis les pieds dans une ISS qui n’existe que dans les rêves des naïfs.

En plus, dans la vraie vie, si l’ISS était vraiment dans l’espace, volant à 17.000 km/h, elle devrait ajuster sa position et son assiette en permanence. Il y aurait de petits ajustements subtiles mais constants. Ici, chaque fois que vous voyez une vidéo, la caméra et la station sont absolument stables, tout le temps. C’est parce que c’est un décor, tout bêtement. Quant à la petite chaîne en or autour du cou, c’est du CGI. C’est un des rares trucs que les informaticiens font correctement. Tous les ‘astronots’ ont un petit truc comme ça qui donne l’illusion de la zéro G. Tout le reste ne colle pas mais ça oui.

Aussi, les cheveux en zéro gravité ressemblent à ça:

Hair 03

pas à ça:

Hair 04

On y reviendra dans un autre billet. En attendant, hey, la NASA, vous pourriez faire un effort avec les permanentes de ces femmes ‘astronots’!

Hemingway l’Imposteur et la psy-op « Lost Generation »

Un nouvel essai par Miles Mathis sur l’imposture et la manufacture d’Hemingway et de la soi-disant « génération « perdue » » ou « Lost Generation » (qui n’était pas perdue pour tout le monde).

Le Siècle Volé par Miles Mathis

Là encore, j’ai sauté quelques digressions non essentielles et quelques références qui amèneraient le lecteur francophone trop loin.

Pour les autres essais de Mathis, voir mes pages sur l’imposture Bob Dylan, et sur les faux meurtres de la bande à Manson.