Islam vs Occident – un néo-gladio?

http://www.zerohedge.com/news/2016-07-25/islam-vs-west-has-neo-operation-gladio-been-started

Nous avons régulièrement couvert le mème de « l’islam maléfique » et notre point de vue est que cela est de la propagande – un thème social dominant – destiné à créer des tensions armées, plus d’autoritarisme et même, au final, des guerres plus larges impliquant l’Occident et l’Islam.

Voir ici, ici, et .

Le mensonge est que l’Islam en lui-même, est une terrible menace [j’ajouterais ‘à grande échelle,’ les attentats à petite échelle étant une réalité, NdT] pour le mode de vie des Français – et des Occidentaux.

Les mensonges sont propagés par un petit groupe de gens qui organisent des thèmes fallacieux qui deviennent ensuite des politiques dans leur pays.

Le réchauffement climatique, les mesures économiques des banques centrales, et les dangers de l’Islam sont des exemples de tels thèmes.

Les mensonges sont régulièrement étendus et approfondis.

Voilà une citation de la Direction générale de la sécurité intérieure – Patrick Calvar:

« Nous sommes au bord d’une guerre civile. »

Calvar décrit en réalité une guerre qu’il souhaite probablement. L’idée derrière l’Islam maléfique est de polariser l’Europe pour l’amener à accepter de + en + de solutions mondialistes.

[…] Il y a beaucoup de questions quant aux attaques de Paris et celle de Nice. Pour cette dernière, les photos et vidéos ne semblent pas montrer de sang présent sur lr camion. Allez vérifier vous-mêmes.

Chaque attaque majeure en France a vu des questions fondamentales y être associées. Tout comme aux USA, les preuves se trouvent facilement que ces attaques ne sont pas ce qu’elles paraissent être.

Il est sans aucun doute difficile d’accepter que les force du mal manipulent les événements en Europe et aux USA pour créer artificiellement des tensions entre l’Islam et l’Occident.

Mais c’est ainsi que les guerres sont fabriquées. L’Occident a fait la même chose avec le Japon. Il l’a diabolisé puis a engendrer une guerre de toutes pièces.

Idem deux fois avec l’Allemagne. Ces dernières années il a été prouvé que les banquiers et industriels occidentaux ont financé Hitler.

Pendant une bonne partie de la période post-2ème GM, la CIA et autres officines ont procédé à l’opération Gladio qui consistait à créer des attaques terroristes soi-disant perpétrées par des mouvements de gauche.

De Truthmove:

La principale fonction des groupes de type Gladio, en l’absence d’une invasion soviétique, semble d’avoir été de discréditer les groupes et politiciens de gauche à travers l’utilisation de la « stratégie de la tension, » y compris du terrorisme sous fausses bannières.

La stratégie de la tension est un concept visant au contrôle et à la manipulation de l’opinion publique grâce ‘a l’utilisation de la peur, de propagande, d’agents provocateurs, de terrorisme, etc. Le but était d’instiller la peur dans la population tout en faisant porter le chapeau aux communistes et opposants politiques de gauche pour ces atrocités terroristes.

Une opération néo-gladio a-t-elle été lancée?

[…] Ironiquement, Al Jazeera nous fournit des conclusion pertinentes quant au moyen de faire face aux provocations de ces opérations néo-gladio [à chacun d’estimer la valeur de ces conclusions, NdT].

La seule option pour la France aujourd’hui est de se tenir debout, fière, sur ses valeurs républicaines séculaires, multiplier la satire que les fondamentalistes veulent étouffer, encourager l’inclusion sociale, éduquer et éduquer encore.

Un recours à l’extrême-droite singifierait la victoire des terroristes.

Quelque douloureux que ce soit, le meilleur moyen pour que les Français gagnent est de résister aux tentations populistes.

L’édito est écrit par Rémi Piet, professeur adjoint de politique publqiue, diplomatie et économie politique internationale à l’Université du Qatar.

Deux problèmes avec ça:

La première chose qu’il ne mentionne pas est le fait que les actions terroristes sont la conséquence historique des politiques gouvernementales françaises. Ces politiques remontents loin dans le temps.

Les Français ont occupé l’Algérie, absorbé des musulmans algériens, puis ne leur a pas donné la possibilité de s’intégrer. Le résultat est une génération de musulmans algériens vivant en France et étant vindicatifs face à leur traitement.

Le deuxième problème est que le sujet n’est pas tant le terrorisme islamique d’un point de vue historique que l’État français étant complice d’attaques terroristes sous fausses bannières. […]

Le VÉRITABLE problème , par conséquent, n’est pas comment se défendre contre l’islam radical mais comment empêcher le gouvernement français et plus largements l’Occident de créer des atrocités sous fausses bannières destinées à augmenter les tensions.

Conclusion: Les Français devraient interroger leur propre gouvernement, et les autres peuples européens devraient faire de même. Idem pour l’Amérique. Les gens devraient exiger des réponses et appeler les médias de masse à faire leur boulot au lieu de rester complices dans ce qui est un évident programme néo-gladio.

Vladimirov – Le Bluff Soviétique dans la Course à l’Espace II

Vous pensiez que c’est Edison qui a inventé la lampe à incandescence ? Rien de tel – Yablochkov l’inventa en Russie longtemps avant Edison ? De plus, le premier aéroplane ne fut pas construit par les frères Wright mais par un ingénieur militaire russe du nom de Mozhaisky. Quid de la radio ; qui l’a inventée ? Marconi peut-être ? Pas du tout – elle a été inventée par Popov.

Les gens acceptaient sans problème l’idée selon laquelle la première locomotive fut construite par un métallurgiste de l’Altaï du nom de Polzunov.

(J’oublie de dire que le bateau à vapeur n’a pas été inventé par Fulton mais par Kulibin.) p.69-70

Et exactement un mois après son premier succès dans l’espace, le 3 novembre [1957], Koryolov lança un second Spoutnik avec la chienne Laïka à son bord. Le choc causé par ce lancement n’était pas tellement dû à Laïka elle-même (bien que le monde entier pleura pour la pauvre chienne qui avait ainsi été condamnée à mourir dans l’espace) mais au poids de ce second Spoutnik – 508,3 kg, comparé aux 83,6 kg du premier. Il semble qu’en seulement un mois l’Union Soviétique ait réussi à construire une fusée six fois plus puissante que la première. [Les passages en gras sont de mon fait. NdT]

La seconde fusée était en réalité exactement la même que la première. La seule différence était que dans la seconde l’intégralité du second étage qui devait aller en orbite fut décrite comme le ‘Spoutnik.’ En fait le second étage était aussi allé en orbite lors du premier lancement, mais il ne fut pas alors considéré comme faisant partie du Spoutnik. p.73

En 1958, une vieille usine d’avions à Moscou fut remise à Koryolov. Cette usine, située près de la station de trains biélorusse, n’était plus capable de produire des avions depuis longtemps, parce qu’elle était entouré de tous côtés par des habitations. …[Koryolov] la transforma en un centre destiné à mettre au point des méthodes pour maintenir la vie dans l’espace. Un ingénieur du nom de Voronin fut nommé à la tête de ce centre, et la tâche que Koryolov lui confia était très simple : de faire en sorte que tout soit prêt, du temps qu’il devienne possible de lancer un satellite habité d’un humain dans l’espace, pour garder cette personne en vie. Pendant pratiquement deux ans l’équipe de Voronin ne fit rien d’autre que d’étudier les publications américaines sur les patentes et sujets connexes pertinents. p.75

Sur 40 satellites lancés depuis la Terre au cours des trois premières années de « l’ère spatiale, » huit étaient soviétiques et 32 américains. Parmi les satellites américains on en trouvait beaucoup à soi-disant « longue vie, » qui étaient destinés à tourner autour de la Terre pendant 150, 300, ou même 1.000 ans [sans système de propulsion ?!? NdT]. Il n’y en avait aucun de ce type parmi les huit satellites soviétiques. Le premier Spoutnik soviétique à longue vie (devant rester en orbite 200 ans) ne fut pas lancé avant 1964, longtemps après les premiers vols habités. On aurait pu penser que les différents accomplissements étaient tranchés. Cependant, l’illusion du leadership soviétique dans l’espace continua à être acceptée comme si rien ne s’était produit. L’illusion fut maintenue grâce à la même méthode éprouvée : les Russes continuaient à anticiper chaque défi annoncée à l’avance par les Américains. [Comme c’est pratique – et gentil de leur part !! NdT].

En 1958 par exemple, les Américains annoncèrent leur intention de lancer Pioneer 4 en orbite héliocentrique. La mission fut un succès – Pioneer fut lancée le 3 mars 1959. Mais les Américains n’acquirent pas le leadership spatial pour autant, parce que deux mois auparavant, en janvier 1959, la sonde Luna I soviétique fut mise en orbite héliocentrique. Il ne semble pas peser dans la balance que Pioneer ait transmis beaucoup plus d’informations télémétriques intéressantes, alors que Luna I ne transmit presque rien du tout ; le fait d’avoir été les premiers à effectuer un tel lancement semblait être beaucoup plus important. p.76-77

[Koryolov] décida que le pilote de la capsule spatiale devrait se catapulter hors de la cabine avant que celle-ci atterrisse au sol et finirait ainsi sa descente avec son propre parachute. [La capsule était trop lourde pour être freinée par des parachutes seuls, NdT.] p.82

Les essais [pour le premier vol habité] furent organisés en sorte de simuler les conditions d’un vol spatial réel. À une altitude d’environ 10.000 m, une capsule hermétiquement fermée fut larguée d’un avion-cargo militaire. À l’intérieur se trouvait un parachutiste habillé exactement comme le futur cosmonaute. Après une chute libre de 3.000 m, la capsule atteignait en gros la même vitesse verticale que celle d’une véritable capsule spatiale en ré-entrée. À une altitude de 7.000 m les écrous fermant l’écoutille sautaient automatiquement. Une seconde plus tard un système de catapulte entrait en jeu et éjectait le parachutiste avec son siège. Ensuite un petit parachute de traîne s’ouvrait, suivi par un plus gros, stabilisateur, et à une altitude d’environ 4 km le parachute principal s’ouvrait en même temps que le siège se détachait du parachutiste, celui-ci terminant sa course de la manière habituelle. [C’est ce qui a été fait pour simuler les ‘vrais’ vols spatiaux de Gagarin et autres. NdT] p.89

Kroshkin [~chef de la propagande pour les affaires spatiales] avait reçu des instructions pour ne pas révéler lors de la conférence de presse le fait que Gagarin avait atterri séparément de la capsule à l’aide d’un parachute. p.105

…quelques jours plus tard il devint clair pourquoi Khrouchtchev avait été si pressé d’organiser le lancement.

Cette fois la raison était inattendue : Khrouchtchev avait eu besoin d’un bon feu d’artifices pour détourner l’attention de l’opinion publique mondiale du Mur de Berlin, qui fut construit le 13 août 1961. Et il faut dire que dans une certaine mesure, il a atteint son but. Les occidentaux dirent : « Il est bien entendu terrible qu’ils aient construit un mur de prison à travers Berlin, mais d’un autre côté ils ont bien réussi leur vol spatiale – réussir à maintenir un homme dans l’espace 24 h…grands dieux ! » p.110

[Dans le chapitre suivant, Vladimirov raconte l’épopée des Voskhod I et II [en fait identiques aux Vostok précédents], lancés en urgence pour couper l’herbe sous les pieds des Américains. La 1ère mission devait lancer trois hommes dans l’espace – les Américains venaient d’annoncer qu’ils allaient en mettre deux – et la 2ème consistait en une sortie spatiale de quelques minutes.

Concernant Voskhod I, les Russes s’arrachèrent les cheveux pour réduire au maximum le poids de la capsule. Ils enlevèrent la plupart des instruments électroniques, et les cosmonautes voyagèrent dans l’espace…en slip ! Les tenues spatiales prenaient trop de place dans la petite capsule [originellement prévue pour une seule personne] et ajoutaient trop de poids au décollage. Les Russes comptaient sur l’étanchéité de la capsule pour leur survie !! Si cela vous semble absurde, c’est que vous n’êtes pas mort ! De plus, comme le système d’éjection de la capsule afin de terminer la descente en parachute ne pouvait pas s’appliquer aux trois cosmonautes – l’écoutille étant trop petite – les Russes réussirent à accomplir un atterrissage en douceur de la capsule entière. Comment cet exploit a pu être réalisé alors que celle-ci ne pesait pas moins que les capsules précédentes n’est pas expliqué. Un miracle soviétique de plus, probablement. NdT]

[Concernant Voskhod II :]

On savait que lors du premier vol habité Gemini, les astronautes américains devaient ouvrir l’écoutille et dépressuriser leur cockpit, après quoi ils devaient le fermer à nouveau et le re-pressuriser. Lord du second vol Gemini, peu après le premier, il était prévu que l’un des astronautes effectue une sortie dans l’espace. C’était ce programme des Américains, annoncé à l’avance comme d’habitude, que Koryolov se proposa de devancer…

On suivit le conseil de Voskrensensky de ne pas dépressuriser la capsule en vol. À la place, une idée plus simple fut adoptée : un tube léger fut adapté à l’écoutille de la capsule pour créer un sas dans lequel le cosmonaute devait ramper avant d’ouvrir l’écoutille extérieure, ce qu’il devait faire après que le second cosmonaute eut fermé l’écoutille intérieure derrière lui. La ré-entrée dans la capsule fut accomplie en inversant le procédé. p.140

[Comment le tube « léger » qui devait bien faire 1,8 m de long est-il rentré déjà fixé dans la fusée Voskhod (vu que les cosmonautes ne pouvaient pas l’installer une fois en orbite) ? Comment a-t-il résisté aux vitesses fulgurantes de la capsule ? Autant de questions sans réponse logique…NdT]

Vladimirov – Le Bluff Soviétique dans la Course à l’Espace I

Le mythe de l’avance soviétique dans la conquête spatiale. (1971)

Vlad

Je fus étonné de lire un commentaire dans le London Times à propos du vol de trois vaisseaux soviétiques en octobre 1969 – une fois encore, les Américains avaient déjà aluni. Comme on le sait, rien de nouveau ne s’était produit au cours de ce vol que ce soit d’un point de vue technique ou d’un point de vue scientifique. Mais le Times écrivit, alarmé, que le vol des sept cosmonautes dans trois vaisseaux  signifiait sans doute aucun une révolution dans le domaine de la recherche spatiale – quelque chose grâce auquel les Russes étaient sur le point de dépasser les accomplissements américains.
Et en 1971, même après la 3ème mission lunaire réussie des Américains, la notion que les Russes étaient ‘en avance’ continuait à prévaloir. p.12

Pourquoi Baïkonour ?

La pathétique anecdote du baptême du centre spatial soviétique révélera en soi beaucoup au lecteur attentif. Tant que l’Union Soviétique se contentait de lancer des Spoutniks – jusqu’en avril 1961 – aucune référence ne fut faite nulle part au lieu à partir duquel ils étaient lancés, qui était considéré comme top secret. Mais en avril 1961 le premier homme – Yuri Gagarin – fut envoyé dans l’espace et les dirigeants soviétiques furent soudain mis devant un épineux problème. Le fait est qu’ils voulaient faire enregistrer le vol de Gagarin comme un record mondial en termes d’altitude et de distance. Les autorités soviétiques soumirent fièrement dans leur demande une déclaration signée de Gagarin et de plusieurs ‘commissaires au sport’ soviétiques. Mais selon les règles internationales, pour que le record soit homologué, les lieux de départ du vol et celui d’arrivée devaient être fournis. Après une brève période de panique, les autorités prirent la décision ‘rusée’ de nommer Baïkonour, et pas Turyatan [village le plus proche] comme ce lieu, déplaçant ainsi le centre spatial d’environ 320 km de là où il était réellement.

Sur toutes les cartes géographiques de l’URSS, pas une seule ville soviétique n’est montrée à son emplacement exact donné par les coordonnées de latitude et longitude. Chacune d’entre elles est déplacée d’un côté ou de l’autre, plus ou moins, mais elles sont toutes décalées. …la publication des coordonnées géographiques de n’importe quelle ville de l’URSS est interdite. p.48-49

Je m’y connais peu quant aux réussites relatives des deux groupes dans le domaine de la mise au point de missiles. Tout ce que je sais c’est que dans leur tentative d’augmenter la puissance et la portée des missiles, les scientifiques se trouvèrent confrontés à un problème insoluble : comment construire des tuyères de grand diamètre capables de supporter les températures extrêmement élevées des gaz d’échappement. Le problème, à son tour, se divisait en deux parties : découvrir les alliages thermorésistants nécessaires, et assurer le refroidissement uniforme des parois de la tuyère en vol. Ou, de manière plus simple : les matériaux disponibles pour fabriquer les parois des réacteurs et les méthodes connues pour les refroidir ne permettaient pas aux ingénieurs soviétiques de construire des moteurs de grand diamètre, parce que les matériaux ne pourraient pas supporter la chaleur de 3.000 degrés générée par ces gros réacteurs et les systèmes de refroidissement n’étaient pas adéquats pour abaisser la température à des niveaux acceptables. p.50

Même aujourd’hui, 13 ans après le lancement du 1er Spoutnik [1957], l’Union Soviétique fait toujours face à des difficultés concernant la construction de gros propulseurs et continue à utiliser le système à multiples propulseurs d’appoint plus petits, système lourd, maladroit et peu fiable.

On sait maintenant en Occident que non seulement le 1er Spoutnik mais également le 1er homme (ainsi que tous ceux qui ont suivi jusqu’à aujourd’hui) furent lancés dans l’espace grâce au système de propulseurs multiples. On sait également que les Américains construisent depuis longtemps des propulseurs géants comme ceux de Saturn V*. [* Selon des informations disponibles à la fin 1969, les réacteurs de fusées soviétiques développaient une poussée d’environ 50 tonnes par chambre de pression, alors que les réacteurs américains en développaient une de 680 tonnes.] Les experts américains savent que quand, au printemps 1961, la machine de propagande soviétique se faisait plaisir en suivant le vol de Gagarin et que les journalistes américains se plaignaient de l’étendue du retard américain par rapport à l’Union Soviétique – d’aucuns disaient cinq, d’autres dix ans – le principal réacteur de la fusée américaine Atlas n’était qu’un fantasme inatteignable pour les concepteurs soviétiques. Les experts américains le réalisent maintenant. Mais ils ne le savaient pas à l’époque. Mais ni à l’époque ni maintenant une quelconque analyse raisonnée n’est apparue en Occident, et la presse continue à proclamer à quel point l’Union Soviétique est ‘en avance’ – même après que les Américains ont aluni. p.51-52

Mon ami scientifique m’expliqua que trois facteurs travaillaient en faveur de l’Union Soviétique : le secret, l’aventurisme (rendu possible par le degré de secret maintenu), et le souhait des ingénieurs aéronautiques américains d’obtenir plus de fonds. Le lancement d’un Spoutnik – d’après ce scientifique – fut accompli par l’Union Soviétique bien plus tôt qu’attendu (on examinera ci-après comment cela est arrivé). Les chercheurs américains en aérospatial étaient ravis quand c’est arrivé parce qu’ils s’étaient préparés depuis longtemps à un tel lancement eux-mêmes – contrairement aux chercheurs soviétiques. Ils purent se servir de l’excuse que les Russes étaient ‘en avance’ dans la course spatiale pour soutirer plus d’argent pour leurs travaux et continuer avec des programmes soigneusement étudiés sans faire attention à ce qui se faisait en Union Soviétique. p.52

Au début de 1957, Koryolov [chef du programme spatial soviétique] tomba de plus en plus souvent sur des indications dans la presse américaine selon lesquelles, lors de l’Année de la Géophysique International, les USA souhaitaient lancer un satellite artificiel. Le problème du lancement d’un tel satellite était discuté librement dans les revues américaines, qui entraient dans les détails du projet, y compris son coût. Il y avait même des indices quant au nom donné à ce satellite – Vanguard – et des récriminations quant au fait que le Président et le Congrès étaient peu disposés envers l’idée de dépenser des millions de $ sur ce satellite.

…avant la publication dans la presse américaines d’articles sur des satellites artificiels, ni Koryolov ni qui que ce soit d’autre en Union Soviétique n’avait même pensé à faire de la recherche spatiale par ce moyen dans le futur proche. p.54-56

En réponse à la question de savoir comment il en vint à l’idée de lancer le premier Spoutnik, Koryolov, franc et aimable, expliqua : « Nous suivions de près les rapports sur les préparatifs ayant cours aux USA pour lancer un spoutnik nommé, à juste titre, Vanguard [avant-garde]. Certains à l’époque estimaient qu’il serait le premier satellite à atteindre l’espace. Nous déterminâmes ce que nous étions capables de faire, et nous en vînmes à la conclusion que nous pouvions lancer au moins 100 kg en orbite. Nous soumîmes l’idée au Comité Central du Parti, où la réaction fut : «  C’est une idée tentante. Mais nous allons devoir y réfléchir… » À l’été 1957 je fus convoqué dans les bureaux du Comité Central. Ils donnèrent leur accord. C’est comme cela que le 1er Spoutnik est né. Il fut lancé en orbite sans qu’un permis soit émis. »

Les mots les plus importants ici sont ‘à l’été 1957’. Nous ne devons pas oublier que le Spoutnik fut en effet lancé le 4 octobre de cette même année.

Même si nous supposions que le mot ‘été’ signifie ici juin (mais nous verrons plus tard qu’il y a des raisons de croire qu’il s’agissait en réalité d’août), alors il semblerait que quatre mois avant le lancement du 1er Spoutnik, aucun préparatifs n’avaient été faits pour un tel lancement en Union Soviétique, vu que de tels préparatifs n’auraient tout simplement pas pu démarrer dans aucun des bureaux d’études soigneusement protégés, avec leur discipline rigide, sans des instructions spécifiques émanant du Parti. p.56-57

…Koryolov prenait un risque considérable. La fusée qu’il allait utiliser pour lancer le Spoutnik n’avait subi ses premiers essais qu’en août. p.58

Koryolov était mieux au courant que quiconque du retard de la technologie soviétique. Après tout, les fusées étaient les produits industriels les plus importants de la nation, pourtant il n’avait pas été possible d’obtenir pour elles les alliages thermorésistants ou les plastiques modernes, ou les systèmes électroniques miniaturisés ou une centaine d’autres composants nécessaires. p.61

JFK et autres par Miles Mathis

Le soi-disant assassinat de Kennedy par Miles Mathis I & II:

http://bistrobarblog.blogspot.fr/2016/02/lassassinat-de-john-fitzgerald-kennedy.html

http://bistrobarblog.blogspot.fr/2016/02/lassassinat-de-john-fitzgerald-kennedy_16.html

Il y a pas mal de vidéos sur YT qui démontent la scène mais elles ne sont pas traduites pour le moment.

Une déconstruction de Noam Chomsky est en cours de traduction. Autres essais de MM ici:

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/13/limposture-bob-dylan/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/15/les-faux-meurtres-de-sharon-tate-et-cie-par-lequipe-a-manson-i/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/17/les-faux-meurtres-de-sharon-tate-et-cie-par-lequipe-a-manson-ii/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/19/les-faux-meurtres-de-sharon-tate-et-cie-par-lequipe-a-manson-iii/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/20/les-faux-meurtres-de-sharon-tate-et-cie-par-lequipe-a-manson-iv/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/21/les-faux-meurtres-de-sharon-tate-et-cie-par-lequipe-a-manson-v/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/24/hemingway-limposteur-et-la-psy-op-lost-generation/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/05/26/marx-cet-agent-au-service-du-pouvoir/

https://joyeusespsyops.wordpress.com/2015/07/11/on-a-retrouve-john-lennon/

Tueurs en Série

McGowan

Comme le montre David McGowan dans son livre « Programmé pour Tuer », le concept de ‘tueur en série’ est un mythe inventé de toutes pièces. Il n’y a jamais eu de tueur pour viser un type de victime particuliers (même si certains avaient des préférences, ils en ont toujours dévié à un moment ou un autre) ; aucun tueur ne suivait de mode opératoire identique pour chaque meurtre (les armes du crime variaient souvent, les objectifs aussi) ; pratiquement aucun tueur ne s’est amusé à jouer au chat et à la souris avec la police / le FBI (on me dira, le « Zodiac », mais comme l’a montré Miles Mathis ailleurs, celui-ci a été imaginé entièrement par les autorités pour faire peur à la population).

La police / le FBI ont profité des soi-disant « tueurs en série » pour leur coller des meurtres qu’ils n’arrivaient pas à résoudre, gonflant artificiellement le « score » de ces « monstres ». [Quand les meurtres ont bien eu lieu, ce qui n’a pas été toujours/souvent le cas, comme l’a montré Miles Mathis encore.]

Les boucs-émissaires étaient souvent utilisés pour masquer des crimes rituels sataniques qui avaient lieu dans les parages.

Bref, le tueur en série est un mythe qui arrange bien du monde et auquel la population croit dut comme en fer, et on peut remercier Hollywood au passage de s’être engouffré dans la brèche pour en tirer du profit…

Les faux meurtres de Sharon Tate et cie. par l’équipe à Manson V

Fin (voilà la 1ère partiela deuxième, la troisième, et la quatrième) du document original suivant de Miles Mathis sur les faux meurtres de Sharon Tate & co par Charles Manson & co avec Roman Polanski dans le meilleur second rôle de sa vie.

Tate 5 fr – Miles Mathis

Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html

N.B.: dû au style parfois verbeux de l’auteur, et au fait que certains passages sont des digressions non essentielles ou des références trop obscures pour le lecteur francophone, j’ai sauté quelques paragraphes – surtout dans ce dernier chapitre – indiqués par ‘…’ ou ‘[…]’ Pour ceux intéressés, vous les retrouverez dans le document original en anglais.