Lloyd Mallan’s Russia and the Big Red Lie

D’un, l’Union Soviétique ne préparait même pas des hommes à des vols spatiaux, le programme de vol spatial soviétique en était à un stade rudimentaire; de deux, les rumeurs, les mauvaises informations et les distorsions de faits étaient publiées parmi les journaux communistes puis reprises par les journalistes du Monde Libre pour être publiée comme étant des exemples légitimes du « leadership » de la Russie dans la « course à l’espace. » p. 43

La Russie que nous pensons voir depuis le côté du Monde Libre du Rideau de Fer – l’imposante et arrogante nation qui nous intimide et effraie chaque jour à l’aide de menaces et fanfaronnades – n’est rien de plus qu’une façade. Derrière ce front se cache nerveusement une nation de troisième rang qui n’aurait pas plus de chance en cas de conflit avec l’ouest qu’un lapin contre des loups. La principale défense de cette nation de troisième rang, sa principale arme pour la conquête du monde, est le mensonge. Certaines parties du mensonge, bien évidemment, sont insensées – comme par exemple la revendication par la Russie de l’invention de l’avion, du télégraphe, du bateau à vapeur, et même de la bicyclette. p. 108

Pourtant, ce que j’ai vu quand j’étais en Russie était une armée de l’air largement composée d’avions que les USA considéraient comme inadéquates pour la guerre moderne dès 1949. Nombre de ses avions et composants sont des copies de modèles américains antérieurs. Elle manque des systèmes américains de navigation et de visée de grande précision. Elle montre peu d’imagination, peu d’élaboration en termes d’ingénierie, une faible maîtrise des principes et techniques avancés, scientifiques, du militaire aérien. Elle est en retard d’au moins 15 ans sur l’armée de l’air US en termes d’efficacité de combat. p. 110-111

(Incidemment, le principal responsable du développement du Badger [avion] n’était pas le russe Tupolev, dont il porte le nom, mais un Allemand « invité » en Russie après la 2ème GM, Bruno C. Baade.) p. 120

Quand j’ai plus tard examiné les photos [de la cabine de l’avion IL-18], j’ai été frappé par quelque chose de bizarre: il n’y avait pas un seul écran radar en vue! La situation était claire: le magnifique nez radôme des quatre Ilyushin 18…était bidon! p. 121

Les Russes n’avaient pas de système IFF (Identification Friend or Foe [Ami ou Ennemi]). Un signal spécifique émis par les avions permet de les identifier comme amis ou ennemis, à la fois pour les contrôleurs aériens et pour les pilotes d’avions intercepteurs. Avec un IFF, il n’y aurait pas besoin de déployer des jets afin de s’assurer que l’avion est bien un des vôtres. p. 122

Les Russes n’ont rien de comparable à notre DEW (Distant Early Warning – Système de Veille Lointaine). En dépit des fanfaronnades du Kremlin concernant la forteresse Russie, il n’y a rien qui surveille le ciel soviétique en dehors de radars de base, démodés, ainsi que l’œil humain. p. 123

 

Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images IV

Lloyd Mallan’s « Russia’s Space Hoax ». Voir aussi partie I, partie II, partie III.

L’aveuglement de Mallan est dû au fait que la propagande américaine a toujours été plus subtile et mieux faite que la grossière propagande soviétique. Mallan n’a pas réalisé qu’un écart technologique entre une nation qui pourrait envoyer des hommes dans l’espace et une autre qui ferait semblant de faire la même chose serait phénoménalement gigantesque, à peu près aussi gigantesque que l’écart technologique entre les programmes spatiaux de l’URSS et celui de l’Érythrée. Les Etats-Unis n’étaient pas si en avance qu’ils puissent eux réussir là où les russes devaient faire semblant, c’est pour cela que Mallan a dénoncé le programme russe sans se rendre compte que ses arguments pouvaient s’appliquer à son propre pays.

Il dénonce par exemple le manque de transparence avéré des « rouges, » mais ne réalise pas que la même chose existait aux USA: il n’y a pas eu de vérification indépendantes des transmissions des missions Apollo par exemple, tout passait par la NASA via un centre de commande sur la côté est.

Comme écrit précédemment, ça arrangeait les USA de laisser une longueur d’avance aux russes car cela leur permettait de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais les scènes filmées en piscine et dénoncées par Mallan ont toujours cours aujourd’hui, c’est comme ça que l’ISS et les « sorties spatiales » sont simulées.

C’est pour cela que ni le gouvernement ni les médias ne se sont emparés des révélations de Mallan: cela aurait fait germer des doutes quant au propre programme spatial américain. Les mêmes questions posées face aux inconsistances de Leonov, Gagarin et autres auraient pu s’appliquer à White, Grissom et autres, et surtout à Armstrong, Aldrin, et Collins puis les suivants pour les missions « lunaires » Apollo entre 1969 et 1972, soit à peine 3 à 6 ans après les révélations de Mallan. Ainsi, les autorités ont joué le jeu de la soi-disant course à l’espace, tout comme la soi-disant course aux armements: cela permettait de faire peur aux gens (et un citoyen apeuré est un votant fidèle) et de siphonner de l’argent dans des projets gargantuesques mais complètement inexistants.

Pour ne rien dire du fabuleux bond technologique entre le premier voyage dans l’espace, Gagarine en 1961, la première sortie dans l’espace, Leonov 1965, et le premier alunissage, AA&C Apollo 11 en 1969. Rien que cela aurait dû mettre la puce à l’oreille aux observateurs objectifs et doués de raison!

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Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images III

Lloyd Mallan’s « Russia’s Space Hoax ». Voir aussi partie I, partie II.

« Après avoir voyagé 5.000 km pendant 4 mois afin d’interviewer 36 personnes, dont 25 étaient expertes en photographie, et évalué le film russe montrant la « sortie dans l’espace » de Leonov, je peux affirmer que l’Académie des Sciences de l’URSS a arnaqué le monde avec un film trafiqué. » (p. 85) Suivent onze points analysant les problèmes avec ce film d’une « première mondiale. »

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Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images II

Lloyd Mallan’s « Russia’s Space Hoax ». Voir aussi partie I.

C’était dans l’intérêt des Etats-Unis de laisser une légère avance aux russes, notamment dans le domaine spatial. Ils auraient pu simuler l’envoi dans l’espace d’un homme avant Gagarine, mais ils avaient plus à gagner à laisser les russes passer devant.

1) Le plus important, c’est qu’après analyse par des experts, les américains savaient quelles erreurs NE PAS commettre. On voit dans l’article ci-dessous ce que les russes ont mal fait dans leur simulation [vendue comme un véritable exploit et accepté comme tel par les journaux du « monde libre » qui n’ont pas cherché à vérifier l’info et même parfois ont délibérément fait de la désinfo : le magazine Time a ainsi affirmé qu’une agence US suivait la capsule russe pendant sa manœuvre et a repéré le moment de la sortie de Leonov – c’était une invention pure et simple! Nombre de journaux du « monde libre »  – y compris américains – ont rendu le mythe de l’URSS encore plus vivant en rapportant la propagande sans la vérifier – cela faisait bien évidemment partie de leur mission et de leur agenda ] : le problème du câble qui semble tenu par des fils [il l’est]; la sortie de la capsule filmée…depuis l’extérieur; l’absence de filtre sur la visière du casque; les jeux d’ombre et de lumière; la présence de nuages seuls sur la surface terrestre…

Comme le dit un spécialiste de l’aéronautique, Thomas Dwyer, à propos de la sortie dans « l’espace » de Leonov : « …mon impression sur le moment était que c’était filmé dans une piscine. Je n’ai pas changé d’avis depuis. »

Et encore, James Cornell, chef de l’Observatoire Astrophysique du Smithsonian : « …Les photos semblaient avoir été prises dans une piscine à l’eau trouble, probablement dans les environs de Moscou. »

Les américains savaient alors quoi faire pour que leur simulation à eux tienne mieux la route face aux experts. La preuve que ça a marché est que les gens continuent à croire que nous sommes allés sur la Lune et que il y a une station spatiale internationale avec des gens dedans…

2) Il était important de cultiver la course avec les russes dans de nombreux domaines dont l’armement et l’aéronautique, tout cela pour justifier les dépenses pharaoniques de la guerre [programme lend-lease] puis de la guerre froide. C’est pourquoi les US ont fourni à l’URSS tout ce qu’elle voulait, y compris du matériel nucléaire [voir Sutton et Major Jordan].

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