Chraa 07-09

http://www.zerohedge.com/news/2016-09-06/what-mess-pentagon-war-cia-syria

« Quel foutoir! » Le Pentagon en guerre contre la CIA en Syrie

Des groupes armés soutenus par les USA combattent d’autres groupes armés soutenus par les USA!

 

canada-anthem
L’hymne du Canada ne spécifiera plus de genre pour le 150ème anniversaire du pays

dolls
Une compagnie japonaise fabrique des poupées de la taille de fillettes habillées en lingerie féminine. Elle explique que ces poupées ne doivent pas être utilisées à des fins sexuelles. [sic]
duterte-i duterte-ii

Le Président des Philippines traite Obama de « fils de pute » et refuse de recevoir des leçons sur les droits de l’homme.

[Depuis qu’il est arrivé au pouvoir le 30 juin, 2.400 personnes sont mortes lors de raids anti-drogues organisés par la police ainsi que par des ‘justiciers du dimanche.’]

fugees-7f

Vous vous souvenez quand les réfugiés étaient bien des femmes et des enfants
et pas des hommes en âge de combattre amenés par des politiciens ayant des idées cachées?

isis-for-izrael

Think Tank israëlien:Ne détruisez pas ISIS;
c’est un « outil utile » contre l’Iran, le Hezbollah, la Syrie

its-worse

Quel que soit votre degré de paranoïa ou votre propension à croire aux complots,
ce que fait le gouvernement est pire que vous ne l’imaginez.
William Blum, ex-employé du Département d’État US

minorities
Les Blancs: « Il faut aider les «  »minorités » »…

no-roots-no-fruits

Les enfants n’ont pas de petit frère travaillant dans une mine de charbon, ils n’ont pas de petite soeur crachant ses poumons dans les tisseries ou les usines des villes du nord-est. Pourquoi? Parce que nous nous sommes organisés; nous avons brisé les ateliers d’exploitation dans ce pays; nous avons des lois contre le travail des enfants. Celles-ci n’ont pas été les généreux cadeaux de notre management éclairé. On s’est battu pour elles, on a versé du sang pour elles, des ouvriers sont morts pour elles, des gens comme nous. Les enfants devraient le savoir. C’est pour cela que je chante ces chansons. C’est pour cela que je raconte ces histoires, bordel. Pas de racines, pas de fruits.

Chraa 01-09

http://www.zerohedge.com/news/2016-08-31/finland-unleashes-helicopter-money-greatest-societal-transformation-our-time

La Finande se lance dans « l’argent hélicoptère » avec la « plus importante transformation sociétale de notre temps »

Un groupe de 2.000-3.000 citoyens sans emplois va recevoir un revenu mensuel de 560€ qui remplacera leurs aides sociales existantes. Le but est de savoir si un revenu de base peut aider à réduire la pauvreté, l’exclusion, et la bureaucratie tout en réduisant le taux de chômage.

 

http://www.zerohedge.com/news/2016-08-31/historic-event-china-sells-first-sdr-denominated-bonds-decades

Événement historique: la Chine émet ses premières obligations en DTS [Droits de Tirage Spéciaux, monnaie du FMI] depuis des décennies.

 

Des profs du Colorado expulsent des étudiants avec lesquels elles ne sont pas d’accord – « À aucun moment nous ne débattrons [la véracité] des changements climatiques »

Comp30
Prenez votre temps pour lire ceci. Puis lisez-le à nouveau pour que ça pénètre…

Nous envoyons des armes automatiques        Il n’y a aucune raison pour laquelle
aux rebelles syriens pour qu’ils luttent            un Américain quelconque devrait
contre un régime qui ne les représentent pas. posséder une arme automatique.

Comp31c
Le Coran sera lu aux funérailles de la backpacker poignardée par un attaquant ayant crié Allah Akbar
Flags
Une école de Caroline du Sud interdit les drapeaux américains lors des match de foot

Comp31d

Mon nom est Gary Webb, en 1995 j’ai établi le lien entre la CIA et leur trafic de drogues. Le Washington Post et le New York Times ont enterré mes trouvailles.

J’avais lié plusieurs politiques aux ventes de drogues et j’avais des infos sur les Clinton. En 2004, je me suis suicidé en me tirant deux balles dans la tête.

 

L’Afghanistan libéré

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-10/war-afghanistan-has-turned-generation-children-heroin-addicts

Une des conséquences les plus catastrophiques de la guerre la plus longue jamais faite par les USA est que l’Afghanistan produit désormais 90% de l’opium mondial. Comme dans la plupart des endroits sur la planète, les plus faibles paient le plus lourd tribut, et le pays fait face à une épuisante escalade du nombre de ses enfants dépendants à l’héroïne.

« Ce qui est arrivé en Afghanistan ces 13 dernières années est l’émergence d’un narco-état sans précédent dans l’histoire, » a déclaré Matthieu Aikins, journaliste basé à Kaboul, à Democracy Now en 2014.

[…] L’Afghanistan produits désormais deux fois plus d’opium qu’en l’an 2000 [on se rappellera qu’à l’été 2001 l’ONU annonçait que les Talibans avaient éradiqué la production d’opium en conformité avec la sharia], et ce commerce florissant compte pour 50% du PNB du pays.

[…]Les dégâts psychologiques causés par la guerre couplé à une déferlante d’héroïne bon marché ont eu pour conséquence un doublement du taux d’assuétude ces cinq dernières années. [cf. vidéo en anglais]

[…] Le problème est si grave parmi les enfants que nombre d’entre eux en sont réduits à prendre des mesures désespérées afin de financer leur vice. Naval [auteur du documentaire] a discuté avec un garçon de 13 ans qui a commencé à prendre de la drogue après que ses parents furent tués dans un bombardement. Dès l’âge de 8 ans il fut payé par des drogués pour les garder pendant qu’ils fumaient. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait développé la même habitude, qu’il finance par la prostitution. Nombre d’enfants drogués vendent leur corps, vu qu’il n’y a pas de travail.

Ali, 15 ans, prend de l’héroïne depuis deux ans. Sa mère est morte et son père a fui vers l’Iran. Il a fumé un gramme d’héroïne, 1,25 €, pendant qu’il expliquait à la caméra comment il a développé son addiction.

Le traumatisme du jeune garçon a commencé quand, après avoir été témoin d’une attaque suicide à Kaboul, il se rendit chez des membres de sa famille à la campagne. Là-bas, les forces US bombardèrent son village, tuant des dizaines de personnes ; il a décrit une scène où il a vu des corps éparpillés un peu partout. Le jeune garçon et d’autres villageois durent ramasser les membres parsemés et les mettre dans des sacs en plastique. Déclarant que la guerre lui brise le cœur – et rendant plus compréhensible sa déchéance dans l’utilisation de la drogue – il a dit, « Je préfèrerais mourir, plutôt que de vivre à travers cette guerre. »

[…] Des villages entiers sont dépendants à l’opium, et Naval a visité une famille où trois des six enfants se droguent. Un gamin, qui a commencé à fumer à l’âge de trois ans, était étalé à côté de son père, lui-même inconscient. Il expliqua qu’il a besoin de fumer trois fois par jour sinon il souffre du manque. Quand on lui demanda s’il sortait de temps en temps jouer avec les autres enfants, il fit non de la tête.

La mère de l’enfant lui donna de l’opium la première fois pour faire passer une douleur à l’estomac. Maintenant la famille se sert de la drogue pour une raison complètement différente. « Il n’y a pas assez de nourriture pour nourrir toute la famille, » sa mère a-t-elle annoncé. « Quand vous fumez vous perdez votre appétit, » a-t-elle ajouté, expliquant que la nourriture pour la famille coûte 3,75€ par jour, alors qu’une dose journalière d’opium coûte 2,5 €.

Résumant la face caché de la catastrophe dans le pays ravagé par la guerre, Naval fut franc et dit qu‘alors que le monde était focalisé par le combat contre les Talibans, le pays était détruit de l’intérieur – par une menace aussi sérieuse est de longue durée.

 

[Comme dirait Hannibal de l’Agence Tous Risques: « J’adore quand un plan se déroule sans accroc! »]

Mon riche pays est devenu une dystopie du jour au lendemain II

#3 Les tentatives pour stabiliser l’économie ont engendré une spirale de la mort

On a entamé cet article avec des images d’étagères vides. Mais si faire la queue pour acheter des tampons n’est pas très marrant, laissons notre source établir clairement à quel point les choses peuvent empirer :

« Ma famille comprend de nombreux médecins. Ils ont une clinique. Vous ne pouvez pas trouver d’aspirine, ou de produits de base comme des pompes stomacales et des scalpels. La seule société qui produit de l’adrénaline synthétique a quitté le pays à cause du strict contrôle monétaire. Les sociétés ne peuvent importer de fournitures médicales. Alors vous vous rendez dans n’importe quel hôpital, et vous pouvez voir des gens par terre, saignant et mourant parce qu’il n’y a pas assez de lits, de scalpels, de détergents… »

Une des salles a une serpillière. C’est la meilleure salle.

Sont faites des références à des choses telles que « le contrôle monétaire, » et on n’a pas l’intention de vous ennuyer avec une leçon sur le fonctionnement de l’économie, si ce n’est pour attirer l’attention sur le fait que personne ne comprend vraiment comment une foutue économie fonctionne. Rappelez-vous que les investisseurs les plus riches et les plus intelligents aux USA ont perdu des milliards dans le krach du marché en 2008 parce qu’ils n’avaient aucune idée que ça allait se produire. Les effondrements n’ont du sens qu’avec du recul, et essayer d’en arrêter un en marche équivaut à faire atterrir les pièces de votre Jenga en sorte qu’elles forment une nouvelle tour.

Souffler comme un buffle sur un système économique en déroute ne marche que 10% du temps.

Alors quand les choses ont commencé à partir en couille, le gouvernement a décidé de prendre le volant et de tenter un dérapage contrôlé. Vous imaginez bien comment en période économique difficile, les gens aux USA tendent à blâmer les étrangers (comme ces foutues sociétés chinoises qui volent nos emplois, ou ces Mexicains fainéants qui volent nos impôts) ? Eh bien, c’est arrivé là-bas aussi. Le sentiment était que le Venezuela était exploité par tous ces foutus pays étrangers. Alors le gouvernement a commencé à saisir les actifs des sociétés étrangères faisant des affaires localement. (Ou plutôt, à les « acheter » pour une fraction de leur valeur – Exxon, par exemple, fut obligé de « vendre » 900 millions de $ d’actifs pour 250 millions de $.) Le gouvernement, bien évidemment, n’avait pas la moindre idée de comment gérer ce qu’il avait acquis, et les choses n’ont fait qu’empirer. La monnaie du pays est devenue pour ainsi dire sans valeur, et l’économie a sombré dans le chaos.

Les riches se sont rapidement mis à échanger leur monnaie locale (les bolivars) pour de bons vieux dollars qui maintiennent leur valeur, alors le gouvernement a également rapidement rendu le procédé illégal. Mais les entreprises ne pouvaient plus importer de biens, vu qu’elles ne pouvaient pas utiliser de dollars et que personne en dehors du Venezuela ne voulait de leur PQ monétaire. Et ça, mes amis, est comment vous obtenez une crise de pénurie dans laquelle acheter du PQ coûte un bras et les patients dans les hôpitaux finissent par dormir sur le sol.

La valeur actuelle des bolivars se situe entre l’argent de Monopoly et les jetons Chuck E. Cheese.

C’est aussi comme cela que vous donnez naissance au marché noir. L’élément qui a le plus de valeur ? Les dollars US. « Il existe un site web, Dollar Today…en ce moment, vous pouvez acheter 1$ pour 900 bolivars. Le salaire minimum au Venezuela est de 9.000 bolivars par mois. Il y a des gens qui achètent des dollars, attendent qu’ils montent, puis les revendent. C’est le marché le plus sûr qu’a le Venezuela. Parce qu’ils augmentent en permanence, et vous ne perdrez jamais votre investissement. »

Vous avez bien lu ? Quand ils parient sur le fait que le dollar continuera à augmenter, ils veulent dire par rapport à leur monnaie locale. Ils parient que leur pays va continuer à s’enfoncer dans la merde.

 

#2 Les gens au pouvoir peuvent devenir des criminels

Comme on l’a mentionné, le Venezuela est l’un des pays les plus corrompus au monde, ce qui rend difficile la mise en application du machin « paradis socialiste. » Transparency International ordonne les pays selon leur niveau de corruption, et en 2015 le Venezuela a fini 158ème sur 167, derrière des bastions de la bonne gouvernance tels que la Syrie et le Myanmar. Voilà un exemple rigolo : 90% du Venezuela souffre d’un manque de lait en poudre, parce que la compagnie publique chargée de le distribuer aux enfants atteints de carence a été prise en flagrant délit de le vendre à la Colombie.

Pas la poudre blanche qu’on associe généralement au marché noir sud-américain.

La plupart d’entre vous a la chance de vivre dans un pays où dire « les politiques sont des criminels » n’est souvent pas littéralement vrai. On dit que des sénateurs sont corrompus parce qu’ils acceptent de l’argent des lobbys et accordent des contrats à des sociétés gérées par leurs amis. C’est pénible, mais au moins ils n’essaient pas de vendre directement du crack dans la rue. Mais s’il n’y a pas suffisamment de système policier pour s’assurer que les pneus ne sont pas volés, alors il n’y en a certainement pas assez pour s’assurer que la famille du président ne trafique pas de la drogue.

Ainsi, deux neveux du président actuel ont été pris la main dans le sac en essayant de faire passer 800 putain de kg de cocaïne aux USA via Haïti. Ce n’était pas leur passe-temps. Le gouvernement et les cartels de la drogue se travaillent pas juste main dans la main ; ils font le sexe ensemble et essaient de nouvelles positions que la plupart des gens ne peuvent qu’imaginer. Deux officiers de l’armée ont récemment été condamnés pour trafic de drogue. Le chef actuel de la Garde Nationale a été inculpé pour avoir accepté de l’argent des cartels pour les prévenir à l’avance d’éventuels raids. Deux hauts gradés de la police ont été inculpés pour avoir blanchi de l’argent de la drogue. On pourrait continuer pendant un bail.

On demandera à ce spécialiste de la lutte anti-drogue dès qu’on aura fini de l’inculper.

Alors comment un gouvernement aussi corrompu et incompétent reste-t-il au pouvoir ? Eh bien…

 

#1 La pénurie peut être une arme

L’opposition aux USA et au capitalisme fait partie intégrante de la politique vénézuélienne, en partie parce que les USA font un bouc émissaire idéal et en partie parce qu’on a un tantinet essayé de foutre dehors ou de tuer Hugo Chavez a moult reprises. Désolé. « L’un des premiers et des plus importants accomplissements d’Hugo Chavez a été de créer un état d’esprit national dans lequel le ‘Peuple’ était pauvre, nécessiteux, soutenant ses idéaux, et le reste se composait des dissidents, des traîtres, ou Pitiyanqui.’ »

Cela signifie « petit Yankee, » et Chavez a commencé à se servir de ce mot en 2008, quand l’économie s’est mise à s’affaiblir. L’implication était que si vous étiez un vénézuélien patriote, ces pénuries ne vous dérangeraient pas parce que vous n’en auriez rien à faire des biens matériels. Mais cela fait partie de l’intrusion de la politique dans tout le reste au Venezuela. Le gouvernement se sert des pénuries pour identifier et faire honte aux « dissidents » – ce qui dans ce contexte veut dire quiconque veut une cuisine contenant des en-cas.

La politique anti en-cas de Chavez était de type « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »

On a interviewé notre source au beau milieu d’une élection, et la propagande gouvernementale prétendait que l’opposition se liguait avec les USA pour créer les pénuries. Dans une pub télé, une humble pauvre femme attend sa maison gouvernementale gratuite. Elle demande quand elle sera prête, seulement pour s’entendre répondre que maintenant elle doit la payer. Alors elle se réveille de son horrible cauchemar et décide de voter pour le gouvernement avant que l’opposition ne prenne le pouvoir et ne la condamne. « Si vous votez pour l’opposition, on vous dit que vous allez perdre votre maison, vos privilèges, que vous ne pourrez plus acheter de la nourriture. C’est un message très fort. »

Mais pas assez fort, étant donné que les élections ont eu lieu depuis et ont vu le parti de l’opposition faire une avancée significative. Mais le gouvernement n’est pas resté à rien faire en acceptant la défaite. Deux jours plus tard, notre source nous a dit que le PQ avait une fois encore disparu, même sur le marché noir. Rappelez-vous ça quand vous voterez pour le président, les Américains. Quelque haine que vous ayez pour l’un des candidats, ils ne vont pas vous retirer le PQ juste par mépris.

 

Robert Evans

http://www.cracked.com/personal-experiences-2128-my-wealthy-country-became-dystopia-6-realities.html

La Trilatérale en Amérique – Antony Sutton

…quand on examine l’idéologie politique du Trilatéralisme comme exprimé par Crozier, Huntington, et Watanuki dans La Démocratie en Crise :

  • Le système politique démocratique n’a plus aucune finalité.
  • Les concepts d’égalité et d’individualisme posent des problèmes à l’autorité.
  • Les médias ne sont pas suffisamment soumis aux élites.
  • La démocratie doit être « équilibrée » (c.-à-d. restreinte).
  • L’autorité et le pouvoir du gouvernement central doivent être accrus. p.21

 

[Carroll] Quigley croyait sincèrement au Nouvel Ordre Mondial mais n’était pas conscient du côté obscur des globalistes jusqu’à ce qu’ils refusent de réimprimer son livre [Tragedy & Hope] et détruisent les épreuves ; Quigley alertait beaucoup trop d’honnêtes universitaires à la face sombre du NOM. p.25

 

Afin de pleinement comprendre les implications d’un système d’impôts sur les revenus vicieusement graduel à l’encontre des petite et moyens entrepreneurs américains, ainsi que la classe moyenne en général, et afin de comprendre également le rôle des multinationales et des banquiers internationaux qui composent l’élite au pouvoir derrière la Commission Trilatérale, nous devons revenir en arrière à 1847 et au Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx et Friedrich Engels. Marx et Engels écrivirent à propos de la révolution communiste : Dans le premier temps, elle ne peut être affectée que par des mesures despotiques contre les droits de la propriété, et par l’interférence despotique avec les méthodes bourgeoises de production ; c.-à-d. par des mesures qui semblent inadéquate et intenables du point de vue économique, mais ont des effets d’une grande portée, et sont nécessaires comme moyens de révolutionner le système de production dans son intégralité.

En résumé, l’élimination des détenteurs de propriété ainsi que des petits et moyens entrepreneurs (« méthodes bourgeoises de production ») hors de l’influence des multinationales et des banques internationales est un prérequis essentiel du socialisme. [Ceci tient bien avec l’analyse de Miles Mathis sur Marx étant un agent infiltré des industriels.]

Ensuite Marx et Engels décrivent les fameuses dix « mesures » afin de faire aboutir la révolution dans les pays développés afin de faire prévaloir le socialisme.

Ces mesures sont décrites comme étant les suivantes :

Dans les pays les plus avancés elles prendront en général les formes ci-dessous :

  1. Expropriation des biens immobiliers détenus en nom propre, et utilisation des loyers pour faire face aux dépenses de l’État.
  2. Un impôt sur les revenus graduel.
  3. L’abolition des droits à l’héritage.
  4. Confiscation de la propriété de tous les émigrés et les rebelles.
  5. Centralisation du crédit entre les mains de l’État, au moyen d’une banque nationale avec des capitaux de l’État et un monopole exclusif.
  6. Centralisation des moyens de transport entre les mains de l’État.
  7. Augmentation des usines publiques et des moyens de production, culture des terres non cultivées, amélioration des [rendements] des terres cultivées en accord avec un plan général.
  8. Obligation universelle et égalitaire de travailler ; organisation d’armées industrielles, en particulier pour l’agriculture.
  9. L’agriculture et l’industrie urbaine doivent travailler main dans la main, de telle sorte que, par degrés, la distinction entre ville et campagne disparaisse.
  10. Éducation publique et gratuite pour tous les enfants. Abolition du travail en usine pour les enfants sous sa forme actuel. L’éducation et la production matérielle devront être combinées.

[…]

…Les marxistes en particulier devraient relire Marx. L’ennemi du marxisme totalitaire n’est pas le capitaliste mais plutôt la bourgeoisie, la classe moyenne. Marx considère la bourgeoisie comme la source de tous les maux, mais il n’inclut pas l’establishment au pouvoir dans la liste de ceux marqués pour être exterminés. Au contraire, quand la guerre des classes est sur le point de se terminer, Karl Marx envisageait un curieux événement : « une petite partie de la classe dirigeante se détache pour faire cause commune avec la classe révolutionnaire, la classe qui tient le futur entre ses mains. » [cf. Mathis là encore] p.71-72

En 1976 le gouvernement marxiste d’Angola réorganisa Diamang, son monopole de production de diamants. Le gouvernement marxiste de Neto en détiendra désormais 60,8%, le reste sera détenu par les anciens détenteurs composés de capitalistes étrangers. Ce sera une compagnie mixte. Mais quels détenteurs seront expropriés pour faire la place aux nouveaux actionnaires marxistes ? Pas les gros capitalistes avares dont on entend tant parler dans la littérature socialiste, mais, selon le gouvernement Neto, « un grand nombre de petits actionnaires. » Les principales « compagnies étrangères, » c.-à-d. les grandes multinationales, les capitalistes dirigeants, ne seront pas touchés par cette ‘prise de participation.’ En d’autres termes, la classe dirigeante se joint aux révolutionnaires marxistes contre les petits propriétaires bourgeois. p.73

 

Les programmes biologiques de Fort Detrich dans les années 1960

Fort Detrich, dans le Maryland, est la base des USA pour la guerre biologique et bactériologique. Appelée à l’origine Laboratoires Biologiques de l’Armée des États-Unis, elle s’appelle désormais Institut de Recherche Médicale de l’Armée des États-Unis sur les Maladies Infectieuses (USAMRIID).

L’armée maintient une Division des Opérations Spéciales (SOD) à Fort Detrich avec un accord formel avec la CIA (mémorandum signé en mai 1952). La CIA et l’armée ont toutes deux bien masqué leurs traces mais des documents originaux ont survécu qui racontent une histoire horrible.

Au début des années 1960, des membres de la SOD de l’armée US se servirent de valises spécialement conçues pour contaminer des civils américains qui ne s’y attendaient pas avec le bacillus subtilis, aux terminaux de bus Greyhound de Washington, Chicago, et San Francisco.

Des opérations similaires furent menées à des aéroports à Washington DC, New York, Boston, et Los Angeles. Le nombre d’allers simples vendus au moment de la contamination fut utilisé pour estimer la distribution des agents bactériologiques. (Le bacillus subtilis peut s’acheter dans des laboratoires spécialisés. Il n’est pas listé comme pathogène mais peut causer des infections respiratoires, des empoisonnements du sang ou des empoisonnements alimentaires.)

D’après des documents déclassifiés de l’armée, les terminaux de Greyhound à San Francisco et Chicago furent les lieux où « six agents lancèrent des attaques secrètes » au cours d’une période de 7 jours. Des valises spécialement conçues répandirent la bactérie dans des terminaux bondés pour une exposition maximale. Des photos furent prises et d’autres soldats « collectèrent en secret des échantillons d’air à proximité des passagers » afin de déterminer si les civils avaient été infectés.

D’autres tests furent effectués plus tard avec des agents de la variole, cultivés en grandes quantités et convertis en une poudre mortelle destinée à être épandue. Une investigation du Sénat en 1975 mit à jour la coopération étroite entre la CIA et la SOD :

« L’association de la CIA avec Fort Detrich impliquait la SOD de cet établissement. Cette division avait la charge de développer des applications spéciales pour des agents et toxines destinés à la guerre biologique. Son principal client était l’armée des USA. Son intention était la mise au point à la fois d’agents adéquats et de moyens pour les répandre, à des fins de situations paramilitaires. Tant des agents standards de guerre biologique que des toxines dérivées furent testés par la division. »

Le Comité du Sénat trouva que la CIA avait masqué son implication afin de ne pas révéler cette activité anticonstitutionnelle au public américain. Le Comité affirma : « Bien que certains documents émanant de la CIA ont été découverts dans les fichiers du projet, il est clair que très peu de documentation de ces activités a été enregistrée. »

Un extrait d’un rapport de l’armée US détaille pourquoi la variole fut choisie comme agent. Ses caractéristiques ‘attractives’ sont les suivantes :

  1. La variole est hautement contagieuse en contact rapproché, elle se transmet facilement d’une personne infectée à des personnes susceptibles de l’être.
  2. Une longue période d’incubation d’une durée relativement constante permet aux agents missionnés de quitter le pays avant que le premier cas ne soit diagnostiqué.
  3. La durée de la maladie pour ceux qui s’en remettent est relativement longue.

p.76-78

 

Le 2 octobre 1970Robert McNamara [Trilatérale], désormais directeur de la Banque Mondiale, fit un discours devant des banquiers internationaux dans lequel il identifiait la croissance de la population comme « le sujet le plus grave auquel le monde sera confronté dans les années à venir. »

Dans son discours aux banquiers, McNamara expliqua que la croissance de la population menait à l’instabilité, et qu’une population de 10 milliards d’individus ne serait pas « contrôlable. »

Dixit McNamara : « Ce n’est pas un monde dans lequel aucun d’entre nous ne voudrait vivre. Un tel monde est-il inévitable ? Cela n’est pas certain mais il n’existe que deux façons d’éviter un monde à 10 milliards d’individus. Soit le taux de naissance actuel doit chuter encore plus rapidement, soit le taux de mortalité actuel doit augmenter. Il n’y a pas d’autre voie. » p.79

 

En novembre 1993, le programme de CBS-TV 60 Minutes produisit des preuves formelles que notre analyse [sur la guerre « contre » la drogue] est correcte. Les officiels de la DEA [Drug Enforcement Agency – organisme US de lutte contre la drogue], y compris l’ex-juge de la DEA Bonner accusèrent la CIA d’avoir importé une tonne de cocaïne pure en une traite depuis le Venezuela. Elle fut vendue dans les rues des USA.

Cette même opération de la CIA créa un réseau de trafic à Haïti à l’aide d’un « réseau des renseignements » utilisé comme couverture et opérant sous les ordres du Général Cedras.

500 kg de l’envoi vénézuélien furent saisis à l’aéroport de Miami. La DEA et les douanes furent ordonnés de laisser faire parce que la cocaïne était importée à l’approbation du gouvernement des États-Unis.

De plus, le Ministère de la Justice savait à propos de cet envoi et ne fit rien. Le Sénateur Boren (Skull & Bones) savait à propos de cet envoi et ne fit rien. Un Sénateur représentant le ppeuple américain ferma les yeux.

Seuls quelques officiels de la DEA firent leur boulot ! Culminant en ce programme de CBS en 1993. p.88

 

Le plus grand laboratoire de cocaïne de Colombie fut construit et géré par la CIA. Le Lieutenant-Colonel « Bo » Gritz a accusé et fourni des preuves du fait que le Triangle d’Or, le plus gros producteur d’héroïne au monde, a des liens avec Washington DC. On sait que la CIA a financé les rebelles afghans et les « contras » du Nicaragua grâce à des ventes de drogue. Il y a des tonnes de cas … en résumé, une large portion du trafic opère avec l’approbation de Washington. p.90

Triangle d’or & Afghanistan – 2 succès de la lutte pour la drogue

Le plus grand laboratoire de cocaïne de Colombie fut construit et géré par la CIA. Le Lieutenant-Colonel « Bo » Gritz a accusé et fourni des preuves du fait que le Triangle d’Or, le plus gros producteur d’héroïne au monde, a des liens avec Washington DC. On sait que la CIA a financé les rebelles afghans et les « contras » du Nicaragua grâce à des ventes de drogue. Il y a des tonnes de cas … en résumé, une large portion du trafic opère avec l’approbation de Washington. [Antony Sutton, La Trilatérale en Amérique, p.90]

 

Déposition du Lieutenant-Colonel James ‘Bo’ Gritz devant
la ~Commission du Congrès sur le Contrôle des Drogues~ Mardi 30 juin 1987

 

900 tonnes d’héroïne et d’opium entreront le monde libre depuis le ‘Triangle d’Or’ du sud-est asiatique cette année. La raison en est que les impôts des Américains et de l’équipement américain ont été utilisés pour construire une nouvelle route qui permettra à de grandes quantités de drogues de quitter les territoires Shan du Général Khun Sa, plutôt que d’être acheminées au compte-goutte par cheval ou par mule comme cela a été le cas jusqu’au début de cette année.

L’année dernière 600 tonnes d’opiacés sont sorties de cette zone. Les rapports de presse inclus dans ma déposition montrent qu’il est logistiquement impossible d’augmenter la production à 900 tonnes. La nouvelle route, facilement capable d’accommoder des camions de 10 tonnes, en permet non seulement la capacité, mais également la réalité. Le fait décevant est que cette nouvelle artère a été construite par le gouvernement thaïlandais avec de l’argent, des ouvriers, du temps, et des matériaux fournis par nos fonds de lutte contre la drogue.

De plus, il existe une forte possibilité que des éléments au sein du gouvernement américain soient les meilleurs clients de Khun Sa. Le fait est que pendant 15 ans les contribuables américains, à travers des corps législatifs tels que ce comité et des agences de l’exécutif telles que celles qui ont témoigné aujourd’hui, ont balancé des centaines de millions de $ dans des programmes de lutte contre la drogue en Thaïlande et Birmanie qui n’ont fait rien d’autre que d’alimenter les flux de drogues de l’Asie vers les USA. La preuve est statistiquement claire. Il y a 15 ans, le flux d’opiacés était de 60 tonnes ; cette année, il approchera ou dépassera les 900 tonnes.

[…]

Le Général Khun Sa est reconnu comme le seigneur de la drogue et contrôle le Triangle d’Or avec une armée bien disciplinée de 40.000 soldats Shan. Il a affirmé devant moi et devant trois autres témoins américains, sur vidéo, qu’il désirait grandement arrêter le trafic de drogue, mais que nous ne le laissions pas faire. Il a promis que si nous lui donnions n’importe quelle alternative économique, il ne se contentera pas de juguler le flux de drogues dans les zones qu’il contrôle, il l’arrêtera. Il a dit par exemple que pour 1/10ème de l’argent que nous donnons à l’heure actuelle aux Birmans pour la lutte contre la drogue, mis à disposition sous la forme d’aide économique et de substitution de cultures, il utilisera ses forces armées pour implémenter ce que nous ne pouvons faire et n’avons pas fait. Khun Sa a également stipulé que les Birmans doivent cesser d’utiliser les 12 hélicoptères Bell et avions donnés par les USA pour répandre de l’agent orange et des herbicides sur l’état Shan, son peuple, les animaux, la nourriture et l’eau. Tout ce que j’ai présenté jusqu’à présent est confirmé par des documents écrits et enregistrés mis à disposition du Comité.

[…]

J’ai essayé de toutes les manières possibles de coopérer avec le comité et ses membres. J’ai fourni des cassettes vidéo, seulement pour être informé que le président a bloqué leur distribution…J’ai reçu une lettre par courrier la semaine dernière. Elle émanait de Khun Sa. L’enveloppe scellée et agrafée avait été ouverte. À l’intérieur, le pamphlet, qui était également agrafé, avait été ouvert et son contenu volé. J’avais demandé à Khun Sa de transcrire son enregistrement, le signer de sa main en présence de deux témoins. On m’a assuré que ce document se trouvait dans l’enveloppe ouverte…

[…]

Votre objectif est de représenter les intérêts américains dans le contrôle de la drogue. Vous influencez grandement comment nos impôts sont utilisés et ainsi avec quelle efficacité les agences gouvernementales font leur travail. Mon objectif est de ramener à la maison les prisonniers de guerre tant qu’ils sont encore en vie. Ni l’un ni l’autre n’avons pu faire beaucoup de progrès parce que je suis convaincu qu’il y a des individus au sein du gouvernement qui nous font tête à tous les deux. Si les prisonniers de guerre rentraient chez eux, l’enquête qui en résulterait exposera leur implication dans le trafic de drogue ; si les drogues s’arrêtent, leur source de revenus disparaît.

[…] [Antony Sutton, La Trilatérale en Amérique, Annexe]

Opium production in Afghanistan 1994 - 2015 (Tons)

À l’été 2001 les Talibans avaient réussi à éradiquer la production d’opium qu’il considéraient comme en violation de la charia. Heureusement est venue l’invasion de l’OTAN et la production d’opium à pu repartir de plus belle. L’Afghanistan est désormais le premier producteur mondial d’héroïne tout ça grâce à la présence des forces alliées occidentales! Wouhouhh, un succès de plus pour le monde libre!

The spice must flow…