Chraa économique 15-09

Le retour des charges vénales! Voilà combien il en coûte de devenir ambassadeur des USA

(De G à D): Don de 856.000$ à la Convention Nationale Démocrate, Obama la nomme adjointe au Ministre de la Justice. +1,1 M$ à la DNC, nommé ambassadeur en Finlande 2009-2015. 600 K$, nommée représentante des USA auprès de l'ambassadeur pour l'éducation à l'ONU 3,5 M$ à la DNC, nommé président de la Commission Fédérale sur les Communications 2009-2013 605 K$ à la DNC, nommée ambassadeur des USA en France et Monaco
(De G à D): Don de 856.000$ à la Convention Nationale Démocrate, Obama la nomme adjointe au Ministre de la Justice. +1,1 M$ à la DNC, nommé ambassadeur en Finlande 2009-2015. 600 K$, nommée représentante des USA auprès de l’ambassadeur pour l’éducation à l’ONU 3,5 M$ à la DNC, nommé président de la Commission Fédérale sur les Communications 2009-2013 605 K$ à la DNC, nommée ambassadeur des USA en France et Monaco
  • #1 Matthew Berzun … Ambassador to UK
  • #2 Julius Genachowski … Former chairman to FCC
  • #3 Frank Sanchez…. Under secretary of commerce
  • #8 Kirk Wagner… Ambassador to Singapore
  • #9 Alan Solomont … Ambassador to Spain
  • #11 John Roos… Ambassador to Japan
  • #12 Nicole Avant… Ambassador to Bahamas
  • #13 Eileen Chamberlain Donahoe … Ambassador to the UN
  • #16 Steve Westly – CFO of California
  • #17 Don Beyer – Ambassador to Switzerland
  • #21 Don Gips – Ambassador to South Africa
  • #22 Howard Gutman – Ambassador to Belgium
  • #24 Cynthia Stroum – Ambassador to Luxembourg
  • #27 Mark Gilbert – Ambassador to New Zealand
  • #31 Norm Eisen – Ambassador to Czech Republic
  • #37 Bruce Oreck – Ambassador to Finland
  • #43 Tony West – deputy Attorney General
  • #45 Bill Kennard – Ambassador to EU

 

http://www.zerohedge.com/news/2016-09-14/venezuelas-death-spiral-dozen-eggs-cost-150-hyperinflation-horrors-hit-socialist-uto

L’enfer de la spirale inflationniste au Venezuela

…mêmes les animaux de compagnie sont visés en tant que source de nourriture.

Aux dernières nouvelles une douzaine d’oeufs coûte 150$.

La nuit tombe sur la fameuse « révolution bolivarienne » d’Hugo Chavez qui, selon certains experts il n’y a pas si longtemps, ne devait jamais prendre fin.

« Le problème avec le socialisme c’est qu’on arrive bientôt à court de l’argent des autres. »

Maduro persiste dans l’expérience économique et les politiques sociales du chavismo qui ont échoué et ont contribué à une crise inflationniste que l’on n’avait pas vu depuis les années 1920 et la République de Weimar, quand le coût d’une miche de pain était une brouette de billets.

La ruine de ce pays un temps prospère et riche en ressources pétrolières est peut-être un signe pour d’autres nations, tel que les USA, qui pourraient être tentées de croire que les politiques socialistes de dons à tout va peuvent effectivement répondre à la promesse d’un déjeuner gratuit pour plus longtemps que le prochain cycle électoral.

 

Le « 13 » de Macau, le + luxueux hôtel  jamais construit

7 M$ par suite/villa, pas mal. Le « 13 », parce que la croissance est là…

ZeroHedge mix 04-06-16

Plus de 10,4 trillions $ d’obligations d’état ont un taux d’intérêt négatif.

 

L’endettement des entreprises en % du PNB est à des niveaux indiquant une récession

« La marge de bénéfice atteint tjrs un sommet avant une récession. En effet, il n’y a pas eu un seul cycle économique depuis la 2ème guerre mondiale pour lequel cela n’a pas été le cas. Cette marge est un indicateur fiable pour la raison suivante: quand la profitabilité des entreprises décline, cela est suivi par une réduction des dépenses et des embauches. Normalement, la marge de bénéfice diminue à cause de la pression des coûts – à savoir la part des revenus de la main d’oeuvre augmente par rapport à la part des revenus des entreprises. En d’autres termes, quand les sociétés sont en compétition pour de la main d’oeuvre qui se fait rare, les salaires augmentent. Par conséquent, l’inflation fait surface. Cela implique typiquement une réponse de la part de la politique monétaire – la Fed commence à augmenter les taux d’intérêt pour ralentir l’inflation. »

Pour rappel, les marges de bénéfice ont atteint leur + haut au 3ème trimestre 2014. En gardant cela en tête, les données historiques révèlent que les temps moyen et médian entre le sommet des marges de bénéfice et le début d’une récession sont respectivement de neuf et huit trimestres un quart, ce qui amène DB a conclure que cela « impliquerait que l’économie pourrait entrer en récession dès la seconde moitié de cette année. »

Les marges de bénéfice atteignent leur + haut en moyenne environ deux ans avant le début d’une récession, mais le temps de latence varie avec les cycles économiques

« Cependant, le cycle économique actuel est déjà le 4ème + long de la période post 2ème GM, et le ratio endettement des entreprises / PNB suggère que les déséquilibres sont en train de s’accumuler. »

 

[…] Ce dont Dimon [de JPM] n’a pas parlé concernant l’impact sur le P&L des rendements plus élevés et des prix des obligations en baisse est la partie long terme de la courbe des taux. C’est là, dans l’exposition sans précédent à la duration [~maturité des obligations (d’état) pour les zéro coupon] où les banques centrales ont forcé tout le monde, que le risque réside.

Quel est la taille de ce risque? Selon une analyse de Charles Himmelberg de GS, si les taux augmentent d’1%, la perte de la valeur de marché serait entre 1 et 2,4 trillions de % [1.000 à 2.400 mds]! Même la fourchette basse correspondrait à 50% de + que la perte enregistrée en 1994 dans le marché obligataire.

Le coupable est la Fed. […] La valeur faciale totale de toutes les obligations US (tout compris) est de 40 trillions $… Elle a augmenté de 60% en $ réels depuis 2000.

Mais ce n’est pas seulement le montant total de la dette qui a augmenté sans relâche: comme le montre le graphe ci-dessous, la duration du marché obligataire a également augmenté ces dernières années, en hausse de + de 20% par rapport à la moyenne de 1995-2005. Des durations + longues s’obtiennent principalement par l’allongement des maturités des obligations en cours… La maturité moyenne des obligations d’entreprises émises en 2015 et 2016 est de + de 16 ans, contre une moyenne de 8,6 ans entre 1995 et 2005. Le Ministère des Finances a également choisi d’allonger la courbe de la maturité à l’aide d’obligations à duration + longue.

(G) La duration des taux d’intérêt a augmenté (D) La maturité des obligations d’entreprises a augmenté

 

[…] les détenteurs d’une maison à Vancouver ont gagné 126 C$ de l’heure en se tournant les pouces. À l’est de Main Street, le taux était de 92 $C/h;a l’ouest, 173 $C/h.

 

« L’Arabie Saoudite a ordonné aux banques du royaume d’arrêter de vendre certains produits permettant aux spéculateurs de parier contre le taux fixe de sa devise quelques jours après avoir exigé des informations sur les acheteurs de ces offres, selon des sources proches du dossier. »

Les Saoudiens ont le choix: 1) maintenir le taux de change fixe, contrôler l’inflation des prix à travers une déflation continue de la masse monétaire et déclencher une crise bancaire en bonne et due forme; ou 2) augmenter la masse monétaire, la speculation sur les forwards sur le riyal, dévaluer et causer une inflation des prix massive via les importations.

[…] À 60$ le baril les Saoudiens n’auront pas à s’inquiéter de supprimer leur taux de change fixe.

Pour le moment le choix nº1 est celui qui s’impose, mais la crise bancaire s’aggravant, on s’attend à une orientation vers le choix nº2. À moins que le prix du baril repasse au-dessus de 60$ pour sauver la situation. Nous en doutons!

Étant donné l’interdictions des produits de change, la seule manière de jouer la dévaluation du SAR est via les CDS…

 

 

…le gouvernement a mis 200 M€ de côté en fonds publics afin de soutenir des projets tels que miner des astéroïdes.

 

non sous-titré (pas besoin):

ZeroHedge mix 03-06-16

Après que Porto Rico a fait défaut sur son paiement de 422 M$ en mai, le gouverneur Padilla a supplié le Congrès d’intervenir et de donner un coup de main, ce qui a eu lieu quand peu après un comité a approuvñe une législation  fournissant à Porto Rico un moyen de restructurer sa dette.

[…] deux émissions obligataires pour un montant de 4,4 Mds $ (sur un total de 72 Mds $) sont anticonstitutionnels.

En d’autres termes, le gouvernement peut désormais déclarer les obligations invalides. […]

 

 

[…] En moyenne la situation des étudiants est pire après être allé à l’université. Ceux-ci sont moins susceptibles d’être employés et gagnent 600-700$ de moins par an comparé à avant d’entrer à l’université.

[…] la grande majorité des étudiants sont sujets à des dettes plus élevées et des salaires plus faibles après être passé par des études supérieures…

 

[…] Un manifestant, Jose Lopez, a déclaré que lui et nombre d’autres n’étaient ni des soutiens du gouvernement ni des membres de l’opposition mais qu’ils voulaient juste de la nourriture: « Nous avons des besoins. Nous devons tous manger. » Un autre manifestant a dit « Je suis là depuis 8h du mat. Il n’y a plus de nourriture dans les échoppes et supermarchés. Nous avons faims et sommes épuisés. »

http://video.foxnews.com/v/embed.js?id=4926041820001&w=466&h=263

ZeroHedge mix 25-05-16

Une fois de plus, une banque trop-importante-pour-faire-faillite est gentiment réprimandée après avoir été repéré pour manipulation flagrante des marchés. Le CFTC a conclu que, à partir de janvier 2007 et jusqu’en janvier 2012, Citibank a à de multiples reprises tenté de manipuler, et fait de faux rapports sur, le fixing de l’USD de l’Association Internationale des Swaps et Produits Dérivés (USD ISDAFIX), un standard global pour les produits dérivés de taux. Alors que plusieurs banques européennes ont déjà signé un accord juridique vis-à-vis de plaintes civiles et criminelles liées à la manipulation du Libor, Citi est la première banque américaine à subir cela.

[…] En plus de ça, Citi pourrait recevoir une amende pour manipulation du Yen Libor…

[…] Comme il le note fièrement dans son communiqué de presse, avec cette action récente, le CFTC a imposé pour 5 mds d’€ de pénalités en 17 actions contre des banques et brokers afin de s’attaquer aux manipulations dans ISDAFIX, les taux de change, et les standards du LIBOR.

« Ce qu’il en coûte de faire des affaires » est ce que nous l’appelons… à vous de décider – basé sur la forte poussée du cours de l’action de Citi – si le marché pense que c’est une vraie punition ou un effet d’annonce…

Pour ceux qui se posent la question, cette poignée de billet équivaut à 22,4€.

La bonne nouvelle : ceux qui sont suffisamment chanceux pour encore avoir de l’argent dans les banques du pays n’ont pas besoin d’une brouette pour le transporter.

La mauvaise nouvelle : ce sera le cas bientôt.

Alors que le bolivar était en chute libre, le $ a connu en plus une réévaluation fondamental de 20% ces deux dernières années.

Une fois qu’une économie est mortellement blessée, le gouvernement est face à un choix cornélien : soit imprimer des devises et essayer de stimuler une économie mourante en dépensant ladite devise se dépréciant, soit l’abandonner carrément et établir une monnaie saine qui attirera les capitaux.

Si l’état/la banque centrale essaye de créer du capital en imprimant ou en empruntant des devises, les capitaux privés fuiront parce que cela enverra le signal que la devise et l’économie sont condamnées. Vous pouvez créer des devises à partir de rien, mais vous ne pouvez pas créer de la monnaie saine ou de vrais capitaux à partir de rien.

Si l’état/la banque centrale abandonne la presse à billets et accepte les limitations d’une monnaie qu’elle ne peut imprimer au point de générer de l’hyperinflation, alors les capitaux privés entreront l’économie réelle car ils pourront faire confiance au fait que la monnaie ne sera pas dévaluée par les politiques/la banque centrale.

[…] Il y a plusieurs raisons pour lesquelles adopter le $ est un choix naturel pour n’importe quel gouvernement vénézuélien peu désireux de s’autodétruire.

[…] Nombre de gens voient la capacité de dévaluer une monnaie comme nécessaire pour attirer les investissements. […] Je pense que c’est le contraire dans la réalité : le capital sentira toujours la possibilité qu’une monnaie bon marché le devienne encore plus. Comme je le dis souvent, aucun pays n’a jamais dévalué pour revenir à la prospérité et à son influence de départ. Dévaluer sa monnaie appauvrit tous les détenteurs de devises, soit invariablement 99,9% de la population.

 

Le taux du forward [taux de change estimé à une échéance donnée, ici 3 mois] naira-dollar à 3 mois a bondi de 20% pour atteindre un plus bas de 297 / $, suggérant que les investisseurs envisagent la monnaie proche de ce niveau à cette échéance.

Le taux forward implique une dévaluation de 50% par rapport au taux officiellement fixé.

[…] Les forwards du riyal saoudien ont commencé à craquer également…ce qui représente un cygne noir potentiel.

 

Comme Rensi l’admet, « J’étais au National Restaurant Show hier et si vous regardez les outils robotiques qui débarquent dans la restauration – cela coûte moins cher d’acheter un bras robotique à 35.000$ que d’embaucher un employé qui touche 15$/h pour mettre des frites dans un sac – c’est absurde et très destructeur et inflationniste et cela va causer des pertes d’emplois à travers le pays que vous aurez du mal à imaginer. »

 

Les Suisses garantiront-ils 75.000 CHF [67.800€] pour chaque famille ?

Début juin les Suisses sont appelés à voter une décision historique. La Suisse est le premier pays au monde à soumettre l’idée d’un revenu inconditionnel de base ([UBI] de 2.240€ par mois pour chaque homme, femme, et enfant pour n’avoir absolument rien fait) au vote.

[…] L’UBI est la preuve qu’il y a encore des gens pour croire que des cadeaux et autres choses gratuites « sans contrepartie » sont des promesses sur lesquelles on peut compter et bâtir une économie, surtout lorsqu’ils viennent du gouvernement et des dirigeants.

Un gouvernement suffisamment important pour vous donner tout ce que vous souhaitez est un gouvernement suffisamment important pour vous prendre tout ce que vous avez.

Thomas Jefferson

[…] La Suisse est par conséquent un terrain assez hostile à ceux qui désirent promouvoir l’idée de « repas gratuits » et « cadeaux sans contrepartie aucune. » Une longue histoire de pensée indépendante, d’analyse des conséquences et de limitation du gouvernement, permet facilement aux Suisses de voir à travers les promesses populistes creuses et les coups de pub associés. Le rejet à venir de la proposition d’UBI le 5 juin rappellera comme elle le devrait que les Suisses restent l’exception à la règle.

 

ZeroHedge mix 24-05-16

L’Espagne est dans une impasse politique. Les élections de décembre 2015 n’ont pas produit de candidat pouvant mettre en place une coalition [entre les différents partis]. De nouvelles élections doivent être tenues le 26 juin.

[…] Pour favoriser son camp, Rajoy a à dessein laissé le budget s’emballer. Cela n’a pas marché.

 

Ce chiffre atteint un incroyable 48,1% en moyenne parmi les 28 membres de l’UE.

 

[…] Il est estimé que les homicides pour 2016 seront au niveau le plus élevé depuis 2011 et qu’à ce rythme, les projections d’il y a à peine deux mois seront notablement trop basses. Ce qui n’est pas le moindre des exploits pour une ville qui est l’une des plus fortement régulées du pays quant au contrôle des armes à feu.

 

[…] Lors d’une visite en 2007, Joseph Stiglitz, qui a reçu le prix Nobel d’économie, a loué ce qu’il appelait « les politiques positives » de l’administration Chavez:

Le Président Vénézuélien Hugo Chavez semble avoir réussi à amener santé et éducation au peuple dans les banlieues défavorisées de Caracas. …Il n’est pas seulement important d’entretenir une croissance durable, mais de s’assurer de la meilleure redistribution possible de la croissance économique, pour le bénéfice de tous les citoyens.

Ce qui devrait inquiéter les Américains est que Stiglitz, qui a été dépeint comme un « conseiller influent d’Hillary Clinton, » semble déterminé à implanter des politiques similaires ici.

[…] Ludwig von Mises a écrit : « Personne ne peut échapper à l’influence d’une idéologie dominante. » Les images arrivant du Venezuela devraient servir de piqûre de rappel montrant à quel point les idées veant des gens comme Joseph Stiglits sont dangereuses.

 

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ZeroHedge mix 21-05-16

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies souhaite un « canevas » global pour censurer Internet, ainsi que pour utiliser la propagande d’état afin de « contrer » ce que les apparatchiks appellent « la propagande en ligne, » « les idéologies de la haine, » et le « terrorisme digital. » Dans ce but, le CSNU a cette semaine ordonné au « Comité Anti-Terroriste » de l’ONU – oui, c’est une bureaucratie qui existe bel et bien – de définir une stratégie d’ici l’année prochaine. De l’administration Obama au brutal régime communiste chinois, tout le monde était d’accord sur le fait qu’il était grand temps pour un serrage de vis mené par l’ONU sur la liberté d’expression et de pensée en ligne – tout cela sous le prétexte de mener la « guerre contre la terreur » à laquelle personne ne croit.

L’ONU, sarcastiquement surnommé « le club des dictateurs » par certains critiques Américains, s’alliera à certaines des plus grosses firmes mondiales en matière d’Internet dans ce projet.

[…] Le terrorisme n’a pas été défini. Tout le monde est cependant tombé d’accord sur le fait que la terreur ne devrait pas être associée avec une religion, une nationalité, une ethnicité – ou autre – donnée, même si au moins une délégation a pointé du doigt le gouvernement israélien.

[…] L’ONU n’a toujours aucune définition du terme ‘terrorisme’ mais est sur le point d’accéder à des pouvoirs vastement étendus sous le prétexte de combattre cet ennemi non défini.

Cependant, l’ONU, dans sa guerre en cours contre la liberté d’expression et les droits de l’homme dans le monde, a offert des indices quant à son objectif. Selon des officiels de l’organisation, le projet de réguler l’expression sur Internet viendra en complément d’un autre projet lié, le « Plan d’Action pour Empêcher l’Extrémisme Violent ». Comme The New American le rapportait l’année dernière, la plan fait appel à une guerre totale sur les « idéologies. » Cette croisade comprendra, entre autres, des efforts à l’échelle planétaire pour éradiquer les sentiments « anti-musulmans, » et « anti-immigrants » et plus encore, comme expliqué par Obama et l’ONU. […]

Il n’y aura plus de discussions pour savoir si oui ou non les umains sont responsables des changements climatiques au sein des écoles publiques de Portland, Oregon, alors que le conseil d’administration des écoles projette de bannir toute source niant l’existence desdist changements du fait de l’homme.

[…] « L’homme cause les changements climatiques, point barre. »

Depuis des années des milliers de scientifiques ont contesté l’idée des changements climatiques anthropogéniques. Maintenant que cet ex-enseignant de l’école publique lance l’hypothèse que les sociétés pétrolières pourraient influencer la littérature sur le sujet, le conseil d’administration décide de mettre fin au débat.

C’est du lavage de cerveaux pur et simple.

 

L’opposition vénézuélienne a déclaré un « état d’urgence alimentaire, » affirmant que le pays n’a plus suffisamment de nourriture pour alimenter toute la population.

  • Pendant ce temps en Russie

NOUS POUVONS LE FAIRE!

we can do it again (love the enemies  that friends feared)

Aime les ennemis que tes amis craignent!

Pendant ce temps au Venezuela

Le Venezuela sera-t-il obligé d’adopter le $ ?

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-20/will-venezuela-be-forced-embrace-dollar

Le Venezuela approche dangeureusement de l’hyperinflation. À fin 2015, les chiffres officiels de l’inflation était d’environ 180% sur l’année (330% selon des sources du secteur privé). La définition technique de l’hyperinflation est lorsque l’inflation atteint 50% par mois [ce qu’elle est en bonne voie de dépasser pour 2016, NdT]…

Les principales conséquences de l’hyperinflation commencent à se faire sentir. D’un point de vue historique, dans chaque cas d’hyperinflation, la principale cause a été le déséquilibre fiscal, ce qui est le cas pour le Venezuela. Quand il y a une augmentation du déficit budgétaire, l’inflation n’est pas loin derrière.

[…]

Il existe dans le pays une relation inverse entre le prix du pétrole et l’inflation, étant donné les resources tirées par le gouvernement de ses exportations…

Un des aspects les plus surprenants et paradoxaux de l’hyperinflation est la pénurie d’argent. Quand les augmentations de prix deviennent incontrôlables (ce qui commence à être le cas dans le pays), la quantité d’argent additionnel créée n’est pas suffisante pour compenser l’augmentation des prix. En d’autres termes, la masse monétaire réelle chute (masse monétaire nominale / niveau des prix).

Masse Monétaire Nominale en bleu Masse Monétaire Réelle en rouge

La dernière phase dans tous les cas d’hyperinflation est la stabilisation monétaire. […] Vu que le $ US sert déjà régulièrement à remplacer la monnaie vénézuélienne, il est fort possible qu’il devienne le successeur non désiré du bolivar.

[…]

Le Venezuela lance le plus important « exercice militaire » de son histoire

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-20/venezuela-launches-biggest-ever-military-exercise-history-preview-what-coming

[…]

Pour ceux qui ont besoin de se rafraîchir les idées quant à ce que le paradis socialiste de Maduro a pris au peuple qu’il est censé représenter, voilà un résumé glaçant :

  • On prévoit que l’inflation dans le pays atteigne 700% cette année, la + élevée du monde.
  • D’après la Confédération de l’Industrie du Venezuela, dans l’ère Chaviste, environ 8.000 entreprises ont fermé.
  • Plus de 70% des Vénézuéliens souhaitent que le Président Maduro s’en aille.
  • Il y a eu 2.138 manifestations et plus de 170 pillages entre janvier et avril, soit 18 par jour.
  • Le taux d’homicide est l’un des plus élevé au monde. Il y a eu 28.000 meurtres en 2015. Cela fait 76 morts violentes par jour, 3 par heure.
  • D’après une étude d’Encovi, 87% des habitants ne peuvent plus se permettre d’acheter de la nourriture.
  • D’après la Fédération Nationale des Fermiers, en 2015 les Vénézuéliens ont réduit leur consommation de viande de 42% par rapport à 2012 – la plus forte chute en 55 ans.
  • 90% des citoyens disent acheter moins de nourriture à cause des pénuries.
  • Selon un sondage de Datanilisis, il y a des pénuries alimentaires dans 80% des supermarchés et 40% des maisons.
  • Alors que le taux de sous-alimentation des enfants en Amérique Latine tourne autour de 5%, la Fondation Bengoa a découvert qu’il est de 9% au Venezuela en 2015.
  • Le système public de santé signale que 44% des salles d’opération ne fonctionnent pas, et 94% des labos n’ont pas suffisamment d’équipement.

Le Venezuela est au bord de l’effondrement social

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-14/venezuela-coup-imminent-interview-national-guardsman

https://panampost.com/panam-staff/2016/05/14/venezuela-is-on-the-brink-of-social-collapse-national-guardsman/

Le Venezuela est au bord de l’effondrement social dit un soldat de la Garde Nationale

[…]

Le PanAm Post a eu l’occasion d’interviewer un soldat de la Garde National Bolivarienne qui a demandé à rester anonyme vu que son opinion pourrait le mettre en danger.

Pourquoi l’état a-t-il lancé une offensive contre les groupes criminels ?

La situation devenait intenable pour des raisons politiques. L’état n’a aucun moyen de contrôler les groupes criminels. Le chaos règne dans les prisons du pays. Le chaos règne dans les rues elles-mêmes. Le personnel de sécurité de l’état n’est pas armé.

Le régime de Maduro a créé l’Organisation pour la Protection et la Libération du Peuple (OLP) afin de combattre le crime organisé. Cette organisation a-t-elle commis elle aussi des actes illégaux ?

D’un point de vue légal, oui. D’un point de vue de la population en général, non, parce qu’elle tolère des méthodes sévères contre les groupes criminels.

Mais ne tuent-ils que des criminels ?

Dans la plupart des cas.

L’OLP ne lance-t-il des opérations que pour strictement mettre fin à la violence des gangs ?

C’est leur tâche principale. Mais il y a également un élément politique. La création de l’OLP fut une mesure désespérée. Le gouvernement avait laissé libres les gangs de faire ce qu’ils voulaient. Il les a armés et maintenant il les attaque.

L’OLP est-il en guerre contre les gangs et contre des officiels du gouvernement en même temps ?

Oui parce qu’il ne peut pas les contrôler. Ils sont devenus trop puissants. Ils sont armés et enseignent la stratégie militaire. Ces criminels avant se battaient entre eux. Maintenant il y a un cessez-le-feu et ils combattent les militaires et autres forces de sécurité à la place. Ils disent, « tant qu’on les tue, on survivra. »

L’état bénéficie-t-il du fait d’armer les gangs ? Qu’est-ce que le régime cherche à accomplir ?

Leur but est d’avoir des groupes armés de leur côté en cas de troubles politiques. C’est le but ultime. Les lois de désarmement ne concernent que les gens innocents. Les criminels ont beaucoup plus d’armes que nous à la Garde Nationale. Ils ont aussi beaucoup plus de pouvoir. On ne peut plus les contrôler maintenant. Toute solution arrivera trop tard.

La crise économique et la crise de la santé publique deviennent incontrôlables. Les forces de sécurité sont incompétentes, mais le gouvernement devait réaliser que les criminels nous tueraient tous avant d’agir contre lui.

Quel est le niveau de corruption de la Garde Nationale ?

Il y a de la corruption au sein de la Garde Nationale, et il y en a toujours eu. La différence c’est qu’avant, le système était plus efficace. La Garde Nationale est entrée en décrépitude quand elle est devenue politique. Depuis que nous nous sommes mis à voter afin de prendre part à la vie politique de notre pays, la paix n’existe plus dans les rangs.

Maintenant des pressions sont exercées sur nous parce que nous devons obéir à la constitution, mais nous devons également être loyaux à nos officiers supérieurs même quand leurs ordres ne correspondent pas aux lois. Si leurs ordres contreviennent aux lois, vous ne pouvez pas les suivre. Alors un fossé se creuse entre les forces de sécurité et les autres institutions.

Le gouvernement dispose d’un appareil à des fins de persécution et d’espionnage, alors vous ne pouvez pas émettre d’opinion négative vis-à-vis des fonctionnaires. Les forces de sécurité elles-mêmes sont infiltrées par des informateurs. Vous devez faire attention à tout ce que vous dites.

Tous ces soulèvements militaires dénonçant le gouvernement, ces tentatives pour renverser le gouvernement – sont-ils réels ?

Non, la plupart sont faux. Il n’y aura pas de tentative de coup d’état au Venezuela.

Pourquoi pas ?

À l’heure actuelle, tous les éléments des forces armées sont sous contrôle. Un coup d’état a lieu quand vous atteignez un point d’inflexion et que quelqu’un en haut de l’échelle des forces armées décide qu’il est temps d’agir contre le gouvernement. À ce moment au Venezuela, il existe des divisions politiques au sein des forces armées. Il n’y a ni l’unité nécessaire ni l’organisation nécessaire pour qu’un coup d’état ait lieu. De plus, les officiers craignent les informateurs du gouvernement. Tout le monde est sur ses gardes.

Qu’adviendra-t-il du mécontentement actuel ?

L’armée et la Garde Nationale sont dans l’expectative. Je peux vous garantir que nous mécontents. Mais il y a toute une structure au-dessus de nous, alors il n’est pas facile d’agir. Nous essuyons des critiques de tous les côtés. Où que j’aille, je me retrouve face à face avec les plaintes et déceptions des civils. Je pense aussi que l’opposition n’a pas réussi à tirer parti des occasions qu’elle a eues de renverser le gouvernement.

Que voulez-vous dire ?

Par exemple, quand elle a gagné les élections parlementaires en décembre dernier, l’atmosphère était tendue. Les instances dirigeantes dans leur ensemble savaient ce qui allait se passer. Et nous aussi. L’ancien président de l’Assemblée, Diosdado Cabello, était prêt à amener les forces armées dans les rues contre l’opposition, mais Padrino López, le Ministre de la Défense, ne l’a pas permis.

Que s’est-il passé exactement le 6 décembre ?

Les récits sont exacts. Ce jour-là il y eut une discussion agitée entre Padrino López et Cabello. López dit à Cabello que, s’il ordonnait à ses troupes de descendre dans la rue, il dirait à l’armée de le tuer.

Mais Padrino López n’a-t-il fait cela que pour sauver sa peau ?

Bien sûr. Il aurait été responsable si l’armée s’était mise à massacrer le peuple. López n’allait pas permettre que ça arrive. Alors ce jour-là on donna l’ordre à l’armée de protéger l’opposition.

De quel côté est Padrino López ? Ce jour-là, une rumeur a circulé selon laquelle il défendait l’opposition.

Padrino López est intelligent, et je ne doute pas qu’il soutient les politiques héritées de Chávez. Mais toutes les branches des forces armées sont mécontentes de la situation actuelle. Imaginez si un jour ils laissent Diosdado Cabello commettre un massacre. Si une telle chose arrive, l’armée soutiendra le président maduro.

Quel rôle a joué la Garde Nationale Bolivarienne lors des dernières manifestations ? Pourquoi l’armée est-elle restée silencieuse ?

Il y a deux situations différentes. Comme je l’ai dit, les services de renseignement du gouvernement sont un obstacle à toute action. Le risque de ne pas obéir à des ordres est très grand, mais il y a un fort mécontentement et ressentiment dû aux mesures prises par la Garde Nationale Bolivarienne et autres officiels.

Si le mécontentement est si répandu, pourquoi personne ne parle-t-il de coup d’état ?

On l’a déjà vu. Le coup d’état, on espère, ne sera pas répété. On se souvient de ce qui s’est passé en 2002 avec Chávez et on ne veut pas que la même chose arrive dans le futur.

On attend plutôt que les choses dégénèrent vraiment. Cela arrivera dans les mois qui viennent. La situation est extrêmement volatile et le statu quo ne peut durer. Nous assistons à des pillages quotidiens dans les supermarchés, et les gens manifestent.

La crise à Guri Dam (la centrale hydroélectrique la plus importante du Venezuela) va empirer. Tout va empirer puis il y aura une implosion.

À ce moment-là, le futur du pays sera décidé. Je ne pense pas qu’on ait longtemps à attendre.

Êtes-vous certain que quelque chose de drastique va se produire bientôt ?

Sans aucun doute. La Garde Nationale Bolivarienne en a déjà discuté.

La situation au Venezuela n’a jamais été aussi mauvaise. Le point de rupture est proche, mais pas encore à portée. Mon conseil est que les gens se préparent, qu’ils cherchent de la nourriture puis qu’ils la stockent. À l’évidence, quand l’implosion de produira, elle ne durera pas longtemps. Je crois qu’elle durera plus ou moins une dizaine de jours, mais ce sera une période difficile.

Il y aura un état d’urgence et cela mettra fin à la crise.

Qu’arrivera-t-il au référendum proposé par l’opposition pour démettre le président Maduro de ses fonctions ?

Ce n’est pas une option sérieuse. Le régime a montré qu’il peut violer la constitution sans y réfléchir à deux fois. Ils accepteront le référendum, mais seulement s’ils savent qu’ils pourront gagner par quelque méthode que ce soit. La situation basculera seulement quand la faim et le manque d’électricité forceront les gens à prendre les choses en main.

Les forces armées sont-elles en faveur d’un effondrement sociétal ?

Nous sommes vraiment désireux d’intervenir si le pays devient la proie d’une catastrophe sociale. C’est comme avoir de l’eau dans une casserole qui commence à bouillir lentement. Il va y avoir un moment où, si on n’éteint pas le gaz, l’eau va commencer à déborder et causer des dégâts.

Le Venezuela déclare l’état d’urgence

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-14/maduros-last-stand-venezuela-declares-state-emergency

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Aujourd’hui nous apprenons, avec toute son utopie socialiste s’écroulant littéralement sous ses pieds, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré un état d’urgence de 60 jours.

Dans un dernier effort pour étendre le peu de temps qu’il lui reste en tant que président, Maduro essaie de génerer de la sympathie en déclarant que ce sont les USA qui sont responsables du chaos dans le pays.

« Washington prend des mesures à la demande de la droite fasciste vénézuélienne électrisée qu’elle est par le coup d’état en cours au Brésil, » a déclaré Maduro.

Maduro n’a pas fourni de détails quant aux « menaces » qui l’ont mené à déclarer cet état d’urgence, mais un avocat de l’opposition, Tomas Guanipa, a bien sûr minimisé l’importance de l’idée d’un coup d’état.

« Aujourd’hui Maduro a une fois de plus violé la constitution. Pourquoi? Parce qu’il a peur d’être démis, » a déclaré Guanipa.

Pendant ce temps au Venezuela

http://www.zerohedge.com/news/2016-05-13/scenes-venezuela-apocalypse-countless-wounded-after-5000-loot-supermarket-looking-fo

« D’innombrables blessés » après que 5.000 personnes ont pillé un supermarché en quête de nourriture

[…]

D’après Panampost, mercredi matin, une foule a saccagé le marché au gros de Maracay dans le centre du pays. Selon les témoignages de marchands, les queues interminables par lesquelles les Vénézuéliens doivent passer pour faire les courses n’ont pu être organisées ce jour-là.

Le temps passant, les Vénézuéliens désespérés s’inquiétèrent de ne pas pouvoir acheter de la nourriture. Ils ont alors sauté les barrières et envahi le supermarché.

« Ils ont pris du lait, des pâtes, de la farine, de l’huile, et du lait en poudre. Il y avait 5.000 personnes » a déclaré un témoin à El Estímulo.

Des gens de tout l’état sont venus dans ce supermarché car la rumeur courait que certains produits introuvables ailleurs y étaient vendus.

Dû à cette foule massive, les autorités furent incapables de maintenir l’ordre. « Il y avait 250 personnes pour chaque officier de la Garde Nationale… beaucoup de gens et peu de gardes. Au moins un officier a été tabassé parce qu’il a essayé de retenir la foule, » un autre témoin a-t-il déclaré à El Estímulo.

D’autres dispensaires de nourriture gérés par le gouvernement ont également été pillés par le peuple.

… L’image suivante montre une ruée sur le riz:

Ces deux semaines passées, plusieurs provinces ont été les témoins de scènes de pillages dans des pharmacies, des centres commerciaux, des supermarches, et des camions de livraison de nourriture. Dans plusieurs marchés, des cris tels que « on a faim! » ont été entendus. Le 27 avril, la Chambre Vénézuélienne de la Nourriture (Cavidea) a rapporté que les producteurs de nourriture du pays n’ont plus que 15 jours de stocks disponibles.

PanamPost ajoute que les pillages sont de + en + fréquents au Venezuela, et les pénuries alimentaires ont eu pur conséquence un autre incident violent dans un superñarché – cette fois au Marché Luvebras de la province de La Florida de Caracas.

Les Vénézuéliens ont craqué cette semaine quand on ne leur a offert que de petites portions.

Les vidéos postées sur les médias sociaux montrent des gens désespérés tombant les uns sur les autres en essayant d’attraper des sacs de riz…

Dans la province centrale de Carabobo, des résidents ont mis à sac un entrepôt de maïs situé dans la ville côtière de Puerto CAbello. Ils auraient cassé les portes parce que les travailleurs ne leur fournissaient que de petites portions.

« Il n’y a ni riz, ni pâtes, ni farine, » a déclaré à La Costa un habitant, Glerimar Yohan, « seulement la faim. »

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L’effondrement social est inévitable

L’économie étant à l’arrêt, la seule chose qu’il reste à faire est de regarder l’implosion de la société. Oscar Menza, directeur du Centre de Documentation pour l’Analyse Sociale (Cendas-FVM), a annoncé que les mesures de pénurie et d’inflation en mai seront les pires jusqu’à ce jour. « Nous officialisons le mois de mai comme celui où la faim [généralisée] s’est répandue au Venezuela, » a-t-il déclaré à Web Noticias Venezuela. … »Quant au mois de mars, il y a eu une augmentation des prix annuels due à l’inflation – une augmentation de 582,9% pour la nourriture, alors que le niveau de pénurie des produits de base demeure à 41,37%. »

Meza explique que l’élément déclencheur de la crise est le manque de pain et d’autres aliments basés sur le blé.

« Les prix sont tellement élevés qu’on ne peut rien acheter, alors les gens n’achètent pas de pain, ils n’achètent pas de farine. Vous avez du porridge, vous voyez le prix du poulet monter en flèche et les familles lutter … le déjeuner coûte autour de 1.500 bolivars… Les gens avaient l’habitude d’amener de la nourriture de chez eux au boulot, maintenant ils ne peuvent plus parce qu’il n’y a plus de nourriture à la maison. »

[…] Muchacho [maire de Chacao à Caracas] a par la suite prévenu que des îles des Caraïbes ainsi que la Colombie pourraient avoir à faire face à un afflux de réfugiés du Venezuela si les pénuries alimentaires continuent dans le pays.

« La faim empirant, on pourrait assister à un nombre grandissant de Vénézuéliens fuyant par terre ou par mer vers une île, » a déclaré Muchacho.

Ainsi finissent toutes les utopies socialistes.