Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques VI

Chapitre 22       L’Effet Palindrome

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Première expérience démontrant « l’effet palindrome ». La séquence d’histogrammes d’une minute établis « de jour » a une forte probabilité d’être similaire à l’inverse de la séquence d’histogrammes d’une minute établis « de nuit » (mesure d’activité α de 239Pu avec un instrument sans collimateur le 23 avril 2004 – Courbe 1). Sans inversion, c.-à-d. en comparant directement les histogrammes de jour et de nuit (Courbe 2), aucune similarité synchrone n’a été détectée. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.

[…] L’effet palindrome signifie que les formes des histogrammes sont déterminées par l’exposition de l’objet mesuré à des régions relativement stables de l’espace. […]

 

22.1                  L’effet palindrome peut être observe à n’importe quelle saison et ne dépend pas des coordonnées géographiques. Des expériences peuvent être conduites au cours des équinoxes et solstices. Des palindromes ont été identifiés  lors de mesures allant de l’Antarctique à l’Arctique. L’absence de palindrome dans les mesures a été notée lors de mesures effectués à l’aide d’un collimateur orienté droit sur l’étoile polaire et également avec un collimateur en rotation permanente et dirigé vers le Soleil.

[…] L’indépendance de l’effet palindrome aux saisons et à la position de la Terre sur son orbite autour du Soleil implique que la position du Soleil à l’horizon joue un rôle mineur. Par conséquent, le Soleil n’est pas un facteur aussi important qu’on le supposait précédemment.

[…] La figure 22-4 et le tableau 22-1 montrent une manifestation distincte de l’effet palindrome pendant une équinoxe d’automne. Une tendance similaire a été obtenue de manière réitérée pour l’équinoxe de printemps également.

L’effet palindrome a été identifié tout aussi distinctement lors d’équinoxes (figure 22-4) que lors de solstices (22-5). Cela implique son indépendance à l’inclinaison de la Terre.

[…]L’effet palindrome existe a des points géographiques totalement différents.

 

22.2                  L’effet palindrome peut être observé lors d’expérience sur l’activité α de 239Pu avec collimateurs tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre

 

22.3                  Palindromes sur six mois

            Aux côtés opposés de l’orbite terrestre autour du Soleil (au bout de six mois exactement), les séries d’histogrammes ‘de jour’ à un bout sont similaires aux séries ‘de nuit’ à l’autre bout.

 

22.4                  Pour des mesures avec collimateurs dirigés vers l’ouest ou l’est, les palindromes sur une demi-journée dépendent de la direction du flux de particules alpha lors de la désintégration radioactive

[…]Pour résumer :

Le collimateur orienté vers l’est donne des palindromes en comparant les histogrammes de jour avec l’inverse des histogrammes de la nuit suivante, et le collimateur orienté vers l’est donne des palindromes en comparant les histogrammes de jour avec l’inverse des histogrammes de la nuit précédente.

[…] Le phénomène implique que pour des mesures avec collimateurs dirigés vers l’ouest, chaque nouvelle série d’histogrammes ‘de jour’ est similaire à l’inverse de la série de la nuit précédente, et vers l’est, la série de jour est similaire à l’inverse de la série de la nuit suivante. Pour l’exprimer poétiquement : « l’ouest regarde vers le passé, l’est vers le futur. »

[…] Le phénomène signifie que les changements des formes des histogrammes [pour tous types de processus] ne sont pas justes liés à la rotation axiale de la Terre, mais également aux changements d’orientation des objets étudiés vis-à-vis du Soleil et des étoiles fixes.

 

22.5                  La découverte de palindromes sur une demi-journée et une demi-année clarifie le « phénomène de fluctuations macroscopiques »

 

Chapitre 23       Le système GCP [Global Consciousness Project]. Une nouvelle base méthodique pour l’étude des “fluctuations macroscopiques”

 

[GCP de l’Université Princeton : réseau mondial de RNG – Générateurs de Nombres Aléatoires. Le projet a été rendu célèbre peu après le 11 septembre 2001 car ces RNG se sont affolés 10 minutes avant que le premier avion percute la première tour. Le projet vise entre autres à étudier l’effet de la conscience humaine sur le réel.

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Shnoll s’est servi des données du GCP pour établir des séries d’histogrammes de manière similaire à ce qu’il fait avec le 239Pu et l’acide ascorbique. Mais du fait de la nature des RNG, aucun effet physique extérieur [facteurs cosmophysiques notamment] ne devrait pouvoir s’exercer sur eux. Et pourtant il a obtenu des résultats probants.]

 

[…] J’ai comparé les formes de vastes séries d’histogrammes résultant de mesures de divers nœuds du réseau GCP. En faisant ceci, j’ai re-détecté toutes les principales caractéristiques et régularités des « fluctuations macroscopiques » : l’effet de proximité, les jours solaire et sidéral, le synchronisme en heure locale, et les effets d’éclipses solaires. Le système GCP affiche les mêmes fluctuations macroscopiques en dépit des mesures prises pour rendre le système ‘aléatoire’.

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Série d’histogrammes de 30s construite à partir des résultats du GCP le 8 avril 2005. Le maximum de l’éclipse solaire ce jour-là est estimé avoir été lors de l’histogramme N 2486.

 

Chapitre 25       Facteurs mathématiques et physiques déterminant la forme d’un histogramme

D’une certaine manière, las chapitres précédents ont omis la première et peut-être la principale question : Comment expliquer la « structure fine d’un histogramme » ? Jusqu’à présent cette question semble naïve pour beaucoup de gens : ils savent qu’une « structure fine » est aléatoire…Cependant, la principale conclusion de nos recherches est que les changements de la structure fine d’un histogramme dépendent de processus cosmophysiques et sont réguliers [donc non-aléatoires]. De plus, les changements sont causés par le mouvement des objets étudiés dans le continuum espace-temps inhomogène [anisotrope]…

Mais les causes physiques ne sont peut-être pas les seules à expliquer les structures fines de distributions ; ces explications peuvent également se trouver dans des causes arithmétiques. Il y a fort longtemps de cela j’avais commencé à envisager cette possibilité en passant.

 

25.1                  La séquence de Fibonacci

25.4

…La période de 12 étapes des multiplicateurs dans la séquence de nombres était déterminée dans aucun biais ni préférence a priori. De manière étonnante, le système duodécimal est un système naturel, ce qui était connu depuis l’antiquité.

 

25.5                  La « catastrophe informatique »

Dans le dernier quart du 20ème siècle, les ordinateurs sont devenus un outil de tous les jours, et il devenu normal de prouver une hypothèse à l’aide d’une modélisation informatique. La similarité des histogrammes résultant d’une telle modélisation avec ceux résultant de mesures de processus physiques semblait a priori fournir une preuve incontestable de l’aspect aléatoire des processus étudiés. Quelles n’ont pas été nos surprises !

La première est venue en 1980 après que V. A. Kolombet eut modélisé un processus de désintégration radioactive à l’aide d’un ordinateur (distribution de Poisson) : un histogramme bâti à partir de la séquence modélisée ne différait pas des histogrammes résultant de mesures de radioactivité… [Impliquant que la modélisation informatique était également sujette aux facteurs cosmophysiques.] Cela créa un autre choc. Je vis Kolombet observer des feuilles et des feuilles d’histogrammes dans un état de grande agitation. Que faire ? Quelle est la valeur de notre raisonnement quant à la physique des processus étudiés si les mêmes histogrammes peuvent être construits à l’aide de générateurs de nombres aléatoires sur un ordinateur… ? [Les nombres pondus par les ‘générateurs de nombres aléatoires’ ne sont donc pas aléatoires.] […]

 

25.6                  Le « scandale Benford »

Début 2001 je fus contacté par Susanna Benford de Columbus, USA. Elle enquêtait sur savoir si oui ou non les effets paranormaux [psychiques] sur la désintégration radioactive sont réels. Quelqu’un lui avait dit que j’avis des méthodes pour caractériser la désintégration radioactive. Peut-être, a-t-elle suggéré, serais-je capable de remarquer ces effets avec mes méthodes ? J’ai bien évidemment pensé que tout lien était impossible. Mais j’ai quand-même décidé de m’intéresser au sujet. …Nous décidâmes d’effectuer des mesures simultanées entre Pushino et Columbus (8 heures de décalage), dans le premier de désintégration α de 239Pu, dans le second de désintégration β (γ) de 137Cs…

Je n’ai pas remarqué d’effets paranormaux, mais en comparant les formes des histogrammes nous avons mis en évidence un effet de temps local très net. [Il y a donc similarité des formes d’histogrammes mesurés au même moment en dépit du fait que les processus étudiés sont différents.]

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Synchronisme en temps local des changements de formes d’histogrammes de mesure de désintégration β (γ) de 137Cs et désintégration α de 239Pu, entre les 19 et 21 janvier 2001.

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Synchronisme en temps local des changements de formes d’histogrammes de mesure de désintégration β (γ) de 137Cs et désintégration α de 239Pu, entre les 17 et 18 janvier 2001.

            Nous informâmes nos collègues américains de nos résultats.

Ils ne noud firent pas confiance avec l’information que nous avions fournie. Puis ils…nous envoyèrent la série de mesures suivante, ne nous disant rien sur le fait qu’elle ne se composait pas de mesures de radioactivité mais qu’elle avait en fait été générée avec MatLab à l’aide d’un RNG. Nous ne nous doutions de rien. T. A. Zenchenko compara les histogrammes (de la même manière, après randomisation complète) et trouva là encore un net synchronisme des changements des formes d’histogrammes dans les deux séries.

[Bien évidemment les Américains ne crurent pas nos résultats.]

  1. La possibilité d’une influence volontaire ou instinctive sur les résultats est complètement exclue.
  2. Le résultat de la comparaison des histogrammes ne peut être aléatoire.
  3. Par conséquent, les formes des histogrammes [des deux séries] occupant les mêmes positions relativement au début de la série [les mesures ont été prises au même moment] sont similaires avec une forte probabilité.
  4. Par conséquent dans cette expérience, les facteurs physiques et algorithmiques déterminant la forme d’un histogramme sont congruents, et donnent des résultats similaires.

[…] Par conséquent, il semblerait que les processus physiques auxquels les changements des formes des histogrammes sont dus, peuvent à leur tour être attribués au déplacement de la Terre dans l’espace intersidéral…

[…] Il est possible qu’il n’y ait pas tant de variables que ça déterminant les formes des histogrammes parce que les séquences ne sont pas aléatoires !

 

25.7                  « Aléatoire » en abscisses, régularité en ordonnées

Il est temps de conclure. Les changements réguliers de la structure fine d’un histogramme, les « fluctuations macroscopiques », peuvent être le résultat de facteurs physiques et mathématiques. Il n’existe aucune dépendance entre la forme d’un histogramme et les propriétés d’une série temporelle de mesures.      Les processus qualifiés de « plutôt aléatoire » selon des critères physiques, peuvent produire et produisent bien des formes d’histogrammes « assez régulières ». On devrait introduire le concept de « processus avec des abscisses aléatoires et des ordonnées régulières ». Aucun processus naturel ne peut se produire avec des « ordonnées aléatoires ». Les processus algorithmiques modélisés peuvent posséder des « ordonnées régulières » de manière similaire. La régularité des ordonnées peut être similaire dans un processus naturel (physique) et un processus algorithmique. Les facteurs physiques peuvent déterminer les formes des histogrammes, changeant soit les algorithmes d’interaction des « ré-agents » soit les « systèmes numériques ». Comment accomplir ceci ?

 

Chapitre 26       Conclusions. Conjectures sur les propriétés des structures fines d’histogrammes

Les chapitres précédents contiennent une étude exhaustive des régularités dans la manifestation du phénomène de « fluctuations macroscopiques » lors de mesures de différents types de processus [soi-disant « aléatoires »]. Une tendance générale est discernable : le changement des formes d’histogrammes est déterminé par le mouvement des objets étudiés dans le continuum espace-temps anisotrope/inhomogène. La forme d’un histogramme donné représente une caractéristique d’une région de l’espace-temps. Les propriétés d’une région sont stables et reproductibles sur de longues périodes de temps. La cause la plus probable de l’anisotropie/inhomogénéité du continuum espace-temps est peut-être la présence de « condensés » de masse, des corps célestes. Les interactions gravitationnelles interfèrent à chaque point de l’espace. La structure fine d’un histogramme est une réflexion du pattern d’interférence d’une région de l’espace traversée par un « objet » en mouvement. […]

Une interprétation physique de ce pattern est plus ambigüe. Quel genre d’inhomogénéités gravitationnelles pourrait expliquer les fluctuations de valeurs observées ? Cela s’applique à un vaste panel de types de processus : du bruit électronique à la désintégration radioactive. La seule caractéristique commune à tous ces processus est leur présence dans le même continuum espace-temps. Est-ce suffisant pour expliquer les fluctuations des propriétés du continuum espace-temps lors du mouvement des objets dans le champ gravitationnel anisotrope en plus de la signification des caractéristiques des fluctuations de divers types de processus ? […]

http://shnoll.ptep-online.com/publications.html

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques V

15.1                 Formes des histogrammes lors des levers et couchers de Soleil et de Lune

[…] La dépendance des formes des histogrammes à la localisation à l’horizon de la Lune et du Soleil établie grâce à de vastes quantités de données ne fait plus aucun doute. Cependant, ces formes dépendent également d’autres facteurs.

La similarité entre des patterns, de formes parfois fort complexes, ne peut être due au hasard. La similarité à des moments donnés est encore moins non-aléatoire.

Plus encore, il est étonnant que les histogrammes suivant les levers et couchers de Lune soient souvent plus proches de ceux suivant les mêmes jours une à plusieurs années plus tard que de ceux quelques jours plus tard. D’autant plus que les levers et couchers de Lune aux mêmes dates à des années différentes se produisent à des heures différentes de la journée. La conclusion que la forme d’un histogramme est déterminée par un certain nombre de facteurs, dont la position à l’horizon du Soleil et de la Lune qui en est un dominant mais pas le seul, en découle naturellement. À certains moments d’autres facteurs semblent dominants. […]

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Illustration de la similarité des formes d’histogrammes lors du lever de Lun des 23 octobre 2000 et 2001. En haut, les mesures effectuées en 2000. La Lune s’est levée à 1:34 a.m. L’histogramme N 154 correspond au moment calendaire du lever. En bas, les mesures effectuées en 2001. La Lune s’est levée à 2:36 p.m. L’histogramme N 876 correspond au moment calendaire du lever. Au bas, les deux histogrammes superposés.

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Une minute avant le coucher de Soleil les 28 octobre 2000 et 2004, des histogrammes similaires ont été réalisés. Mesures d’activité α de 239Pu sans collimateur en 2000, avec un collimateur orienté vers l’ouest en 2004. Au bas, les histogrammes superposés après avoir inversé le 2nd.

                Des formes similaires d’histogrammes sont observées aux moments de lever et de coucher du Soleil et de la Lune, à différents points géographiques, à plusieurs années d’écart, et d’études de processus différents. La similarité n’est pas déterminée par le moment dans la journée ou la similarité du positionnement des étoiles aux moments où les mesures ont été prises.

 

Changements des formes des histogrammes en fonction du temps après le lever de Soleil

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Au même moment après le lever de Soleil, on peut observer la similarité des formes des histogrammes résultant de mesures de l’activité α de 239Pu à des périodes différentes entre janvier et décembre. Courbe 1 : mesures prises dans l’heure suivant le lever ; Courbe 2 : 10 heures après le lever ; Courbe 3 : 16 heures après le lever ; Courbe 4 : 20 heures après le lever. En abscisses, la déviation du synchronisme dans l’apparition d’histogrammes similaires. « 0 » indique un synchronisme parfait. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.

[Des histogrammes similaires apparaissent le plus fréquemment peu après le lever de Soleil, mais également à des intervalles de plusieurs après ce lever.]

De l’analyse de la figure 15-3 il s’ensuit qu’au moment initial (la première heure après le lever de Soleil), indépendamment de l’heure dans la journée ou du moment exact, la probabilité que les histogrammes soient similaires est maximale : le Soleil est le plus dominant parmi les autres valeurs de temps par rapport « au moment du lever ». Le synchronisme de l’heure du lever apparaît également d’une autre façon, quand le Soleil se lève et se couche, mais son « niveau de dominance » est plus faible.

Ce résultat semble assez étrange : sur différents mois le Soleil se lève à des hauteurs différentes à l’horizon pour une heure donnée après son lever ; il a lieu à différentes heures de la journée ; les dispositions des étoiles dans le ciel sont différentes ; les angles sur le plan de l’écliptique sont différents. Il n’est pas du tout évident pourquoi ces histogrammes sont alors similaires. Ce qui est particulièrement étonnant c’est que ce synchronisme lié à « l’heure du lever » a également lieu [dans une moindre mesure, NdT] après le coucher de Soleil (courbe 2) et en plein milieu de la nuit (courbe 4).

 

15.2                        Dépendance des formes des histogrammes au moment de la journée

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Pour une heure donnée dans la journée, des histogrammes similaires ont plus de chance de se produire à différentes saisons et dans différents endroits à l’horizon du Soleil. En abscisses, la déviation par rapport au synchronisme entre des formes d’histogrammes similaires. « 0 » indique un synchronisme parfait. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.

 

Courbe 1 : Comparaison d’histogrammes bâtis à partir de mesures effectuées dans la nuit, entre minuit et 1 a.m., sur plusieurs mois. Le synchronisme n’est pas fiable.

Courbe 2 : Manifestation du synchronisme à midi, entre 12 et 1 p.m. Ce synchronisme est notable.

Courbe 3 : Synchronisme le matin, entre 10 et 11 a.m. C’est à cette heure-là que le synchronisme est le plus prononcé.

 

Chapitre 16         Dépendance des formes des histogrammes à la position du Soleil à l’horizon lors des équinoxes et solstices

[…] Par conséquent, la forme d’un histogramme est déterminée par une combinaison d’au moins trois facteurs : la position du Soleil à l’horizon, la position de la Terre sur son orbite autour du Soleil, et l’exposition du « laboratoire » à une disposition particulière de la sphère des étoiles fixes.

En revanche, lors des équinoxes nous avons pu mettre en évidence une chute considérable de la dépendance des formes des histogrammes à la position du Soleil à l’horizon, et également de déterminer le rôle de l’exposition de l’équipement de laboratoire à la sphère des étoiles fixes de manière plus distincte.

 

Chapitre 17         La forme des histogrammes change en fonction de l’équateur céleste et de sa traversée par le Soleil, la Lune, Vénus, et Mercure

17.1                        Équinoxes solaires

17.2                        Équinoxes lunaires

17.3                        Équinoxes vénusiennes

17.4                        Équinoxes martiennes

17.5                        Équinoxes mercuriennes

17.6                        Diagrammes récapitulatifs

17.7                        Mesures effectuées à l’aide de collimateurs orientés différemment

                […] Quand on utilisait un collimateur pointé directement sur l’étoile polaire, les effets des équinoxes changeaient considérablement : lors des équinoxes suivantes, les séries d’histogrammes paraissaient plus similaires sans inversion qu’avec.

[…] Les résultats présentés sur la figure 17-15 signifient peut-être que quand un collimateur est pointé vers l’étoile polaire, aucune différence n’est enregistrée quant au sens d’approche des astres par rapport à l’écliptique. [En temps normal une différence existe si l’astre approche de l’écliptique et s’il s’en éloigne, NdT.]

17.8                        Discussion

[…] Il est incroyable qu’en dépit des différences de vitesse d’approche de l’écliptique des différents corps célestes, les vitesses auxquelles les changements des formes des histogrammes ont lieu lors des « équinoxes » restent les mêmes. Le courbes pour différents corps célestes sont pratiquement indifférentiables les unes des autres : les formes des histogrammes centrés par les moments d’équinoxes, par exemple celles de la Lune et de Vénus, ont une forte probabilité d’être similaires. […]

[…] Une fois encore nous devons souligner l’absence de dépendance de ces « effets » au type de mesure ou au type de processus étudié. […]

Comme décrit plus haut, nous avons découvert deux « effets palindrome. »

Le premier a été découvert à partir de mesures d’équinoxes proches ou successives de divers corps célestes. Les séries temporelles se suivant, par exemple celles des équinoxes de printemps et d’été, paraissent similaires une fois que l’une des séries a été inversée avec un miroir.

Le second a été découvert en comparant les deux moitiés d’une même série d’histogrammes, où la première moitié prenait place avant le moment calculé d’une équinoxe, et la seconde après. Les séquences d’histogrammes de la première moitié sont similaires à l’inverse des séquences de la seconde moitié.

[…] Lors d’expériences avec un collimateur pointé droit sur l’étoile polaire, « le premier effet palindrome » disparaît : les séries d’histogrammes de l’équinoxe suivante sont similaires sans qu’il y ait besoin d’inversion.

17.9                        Résumé

 

Chapitre 18       Nouvelles Lunes. Correspondance entre la forme typique d’un histogramme et les moments des nouvelles Lunes

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  • Histogramme N 153 : mesures effectuées pendant la nouvelle Lune du 17 septembre 2001 à Pushino ; N 669 : mesures effectuées pendant la nouvelle Lune du 21 juin 2001 à Pushino. Cela illustre qu’au même point géographique à des dates différentes, les formes des histogrammes pendant une nouvelle Lune sont assez proches.
  • N 669 : même histogramme ; N 122 : mesures effectuées par l’expédition en Antarctique sur le navire « Academic Fyodorov » à 33º de latitude sud et 13º de longitude est au même moment. Cela illustre qu’au même moment à des points géographiques différents, les formes des histogrammes lors de la nouvelle Lune sont similaires.
  • Comparaison de mesures prises à la même nouvelle Lune du 27 septembre 2000 à différents endroits. N 174 est dérivé des mesures de Pushino, N 718 de celles du navire « Academic Fyodorov » dans l’Arctique à 80º de latitude nord et 50º de longitude est.
  • Similarité des histogrammes à différents endroits pendant différentes phases de la nouvelle Lune. N 434 vient des mesures de Pushino le 17 septembre 2001, N 561 de celles du navire le 23 mai 2001, dans l’Antarctique à 63º de latitude sud et 88º de longitude est.
  • Similarité des histogrammes à différentes dates et différents endroits. N 718 est construit à partir des mesures obtenues le 27 septembre 2000 dans l’Arctique, N 122 est mesures dans l’Antarctique.

 

Chapitre 19       Phases de plein Lune

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Chapitre 20       Éclipses solaires

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Une forme typique peut être observée une minute avant le maximum de l’éclipse solaire. La ligne du haut représente les histogrammes élaborés à partir de l’activité α de 239Pu à Pushino au moment de l’éclipse solaire du 19 avril 2004. La seconde ligne représente les mêmes mesures obtenues lors de l’éclipse solaire du 31 juillet 2000. Les histogrammes bâtis une minute avant le maximum de l’éclipse sont placés au milieu [numéros en vert]. Tout en bas, ces deux histogrammes superposés.

 

Chapitre 21       Évection

[…] J’ai réussi à découvrir nombre de paires statistiquement similaires. Je n’ai en revanche pas réussi à trouver une relation absolue entre ces formes et les positions du Soleil et de la Lune.

« L’évection est la déviation la plus notable des lois de Johannes Kepler du mouvement apparent de la Lune et causée par le Soleil [anciennement appelée ‘deuxième anomalie lunaire’]. En d’autres termes, de l’évection suit un changement périodique de la forme de l’orbite lunaire, à savoir une augmentation et une diminution de l’excentricité de l’orbite lunaire. Une période d’évection est égale à 31,81194 jours…L’effet est produit par l’effet gravitationnel du Soleil sur la Lune. »

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[…] Sur la figure 21-2 on peut discerner une corrélation entre les changements du taux d’hémoglobine dans le sang et les déviations de la Lune par rapport à l’orbite képlérienne [orbite ‘attendue’].

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Détermination d’une période d’évection avec une précision d’une minute.

            Dans cette image, comme dans les précédentes observations, le caractère prononcé de l’effet d’évection est particulièrement impressionnant. L’évection est un processus relativement lent avec une périodicité de 31,8 jours. Naturellement, pratiquement aucune manifestation d’évection, ou une distorsion de l’orbite képlérienne normale, ne peut avoir lieu en une minute (sur 45.779). Comment un tel extrême peut-il s’expliquer ? Peut-être ne le pouvons-nous pas.

[…] Un effet palindrome signifie que dans la seconde moitié de la période, les formes des histogrammes se répètent dans l’ordre opposé à celui de la première moitié. […] L’effet palindrome signifie que les formes des histogrammes dans la première moitié restent inchangées quand on les regarde dans l’ordre inverse dans la seconde moitié

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques IV

Chapitre 9        Périodes d’environ 27 jours pour la récurrence des histogrammes de formes similaires

Nous avons naturellement pensé à enquêter sur d’autres corrélations cosmophysiques possibles après avoir identifié, étape par étape, la dépendance de la forme des histogrammes à l’exposition ou à la position relative de l’instrument de mesure vis-à-vis de la sphère des étoiles fixes ou du Soleil. Boris Mikhaïlovitch Vladimirsky a indiqué les périodes proches de 27 jours se retrouvant fréquemment en astrophysique, ce qui a attiré mon attention. Suite à son conseil, j’ai cherché de telles périodes dans les séries d’histogrammes. Nombres d’extrêmes tombent en effet dans les intervalles de 26-27 jours. Les distributions correspondantes du nombre de paires d’histogrammes similaires comme fonction des intervalles de temps les séparant semblaient très inhabituelles. Ces types particuliers de distributions ont soulevé des doutes quant à leur validité. À cause de ces doutes j’ai été amené à chercher de manière répétée des périodes de 26-27 jours. […]

9.1          Périodes de 27 jours obtenues à partir de mesures de radioactivité

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Dépendance de la probabilité de récurrence d’histogrammes similaires à intervalles de temps séparés proches de la période de 27 jours. L’activité α de 239Pu a été mesurée en 1994-95.

 

9.2          Période de 27 jours dans les mesures de bruit [au sens statistique] d’une antenne “Ulitka” servant à la détermination du gradient de gravitation

[…] Ainsi, les motifs [patterns] découverts dans l’activité α et dans le bruit des antennes de mesure du gradient de gravitation sont équivalents. La plage de près de 27 jours est particulièrement intéressante pour le phénomène étudié. Les régularités paraissent être indépendantes du processus étudié : l’étendue des changements d’énergie dans la désintégration α et les bruits des piézo-détecteurs diffèrent de plusieurs échelles de valeur.

Qu’est-ce que ce grand nombre d’extrêmes peut signifier ou impliquer ? Ces changements de la probabilité de récurrence d’histogrammes similaires se trouvent autour de la période de 27 jours, ainsi que dans des mesures de processus complètement différents (peut-être même n’importe quel type arbitraire de processus ?). Des périodes proches d’un jour, le synchronisme lié à l’heure locale, et les périodes annuelles mènent naturellement à l’implication que les formes des histogrammes sont dépendantes de l’orientation du point de mesure vis-à-vis des corps célestes. L’existence de jours stellaires permet d’établir la corrélation entre les formes des histogrammes et l’orientation vers les étoiles fixes. Le jour solaire est la preuve de la dépendance à l’orientation relative au Soleil. La relation la plus distincte des périodes proches de 27 jours inclut la localisation des trois corps célestes suivants : la Terre, la Lun, et le Soleil.

Période sidérale de la rotation du Soleil à l’équateur 25,38 jours 609,12 heures
Période synodale du Soleil (relativement à la Terre en mouvement) : cette période de temps sépare le passage du méridien zéro à travers le centre du disque solaire 27,28 jours 654,72 heures
Mois sidéral de la Lune : la Lune retourne vers la même étoile 27,32 jours 655,68 heures
Le mois synodal de la Lune : la Lune retourne à la même position relativement au Soleil 29,53 jours 708,72 heures
Le mois du dragon de la Lune : période pour que la Lune retourne au même nœud de son orbite (point d’intersection sur l’écliptique ; deux nœuds au total) 27,21 jours 653,04 heures

 

Chapitre 10         Périodicités annuelles

10.1                        Histogrammes similaires

…Cela amena à la conclusion du caractère non aléatoire des formes des histogrammes et au fait que la récurrence régulière de leurs formes est corrélée avec les mouvements annuels de la Terre autour du Soleil.

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Séries d’histogrammes similaires construites à partir de mesures prises aux mêmes jours et aux mêmes heures avec un intervalle de temps d’exactement 6 ans ; les mesures furent obtenues à partir de l’activité enzymatique de la créatine kinase en 1978, et des taux de réaction de l’acide ascorbique et du DCPIP en 1984. Chaque histogramme représente 250 mesures.

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Des histogrammes similaires réapparaissent à intervalle d’un an avec deux pics prononcés, celui de l’année calendaire égale à 525.599 et 525.600 minutes, et celui de l’année sidérale égale à 525.969 minutes ; la précision des histogrammes est d’une minute. Ils représentent les mesures d’activité de 239Pu le 24 novembre 2001 et le 24 novembre 2002. En abscisses l’intervalle de temps entre des histogrammes similaires en minutes, en ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.

 

Nous faisons les hypothèses suivantes :

  1. La périodicité annuelle, similaire à la périodicité quotidienne, comporte deux extrêmes clairement distincts : le premier correspond à « l’année calendaire » de 365 jours ; le second correspond à « l’année sidérale » qui est plus longue de 369 minutes ;
  2. Des histogrammes similaires réapparaissent ainsi : chaque année « calendaire », une minute plus tôt que la date estimée ; deux minutes plus tôt toutes les deux années « calendaires » ; trois minutes plus tôt toutes les trois années « calendaires », etc.

[…] De ces découvertes on en conclut que des corrélations existent entre les formes des histogrammes et le mouvement de la Terre autour du Soleil. Ces résultats sont en parallèle de la corrélation établie entre les mêmes formes des histogrammes et la rotation axiale de la Terre.

 

Chapitre 11         Le collimateur orienté vers l’étoile polaire

[…] Les premières séries de mesures montrèrent la chose suivante : toutes choses étant égales par ailleurs, l’instrument de mesure de contrôle (sans collimateur) a démontré « l’effet de proximité » et la périodicité de 24 heures dans les changements des formes d’histogrammes, alors que l’instrument avec collimateur pointé vers l’étoile polaire ne montre ni « l’effet de proximité » ni la périodicité quotidienne.

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Mesures de l’activité α de préparations de 239Pu avec un instrument équipé d’un collimateur à Pushino, canalisant les particules alpha volant durant la désintégration radioactive vers l’étoile polaire, l’effet de proximité et la période de changements de près d’un jour dans les formes des histogrammes sur 60 minutes disparaissent. A : mesures avec l’instrument de contrôle (sans collimateur) ; B : mesures avec collimateur. Les intervalles (en heures) en abscisses, le nombre de paires d’histogrammes similaires en ordonnées.

 

[…] Cela amène à la conclusion que la forme d’un histogramme dépend non seulement de la conformation du ciel au-dessus du lieu où sont effectuées les mesures mais également – et encore plus – de la direction de l’émission des particules alpha. Cela implique une forte anisotropie de l’espace.

Ce résultat implique que ce n’est pas l’objet étudié qui donne naissance aux régularités observées ni aucun effet arbitraire de ces objets étudiés : les effets observés sont similaires pour une préparation de 239Pu, à 54º de latitude nord, et pour des mesures prises par l’expédition dans l’Arctique. On en conclut que les régularités des changements des formes des histogrammes sont déterminées par la direction de l’émission des particules alpha lors de la désintégration radioactive.

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La distribution des intervalles entre des histogrammes similaires dépend de la direction d’émission des particules alpha lors de mesures de désintégration radioactive α de 239Pu. Les mesures ont été obtenues entre janvier et juin 2002. A : mesures du flux des particules alpha à partir d’un échantillon orienté vers l’ouest (avec un détecteur à plat) ; B : mesures du flux des particules alpha atteignant un détecteur via un collimateur orienté vers l’étoile polaire. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires. Là encore l’effet de proximité et la périodicité quotidienne disparaissent en B.

 

Chapitre 12       Expériences avec collimateurs orientés vers l’ouest et l’est

[…] La forme d’un histogramme est en premier lieu déterminée par la direction dans laquelle les particules alpha sont émises lors de la désintégration radioactive.

 

Chapitre 13       Expériences avec collimateurs rotatifs

 

Chapitre 14       Expériences avec collimateurs orientés en permanence vers le Soleil

[Lors de ces expériences nous avons mis en lumière une autre périodicité de 1.444 minutes.]

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Une période de 1.444 minutes apparaît dans les mesures prises avec un collimateur pointé sur le Soleil. Les périodicités de 1.436 minutes et 1.440 minutes sont également présentes, contrairement aux mesures prises avec un collimateur orienté vers l’ouest. Mesures obtenues le 24 juillet 2005.

 

14.2                  Conclusions

Ces résultats impliquent qu’au moins à deux reprises chaque année lors de son orbite autour du Soleil, la Terre pendant plusieurs jours pénètre une zone de l’espace ayant des « propriétés étranges » changeant toutes les 1.444 minutes. Cette section de l’espace est une « bande d’anomalie » pointée à travers le centre de l’orbite (à travers le Soleil) dans la direction de « juillet-janvier ». Il est formidable que les « propriétés » de cette anomalie ne soient pas impactées par le Soleil. Par conséquent elles s’expriment des deux côtés du Soleil de la même façon. Aucune analogie avec l’effet Doppler n’a pu être dressée non plus : la périodicité de 1.444 minutes apparaît « soudainement », ne change pas, et disparaît tout aussi « soudainement ». […] La périodicité de 1.444 minutes fait 4 minutes de plus que la durée d’un jour et ne peut donc être expliquée par aucuns facteurs à l’intérieur du système solaire.

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques III

Chapitre 6        Résultats de notre étude des « fluctuations macroscopiques » 1951-1997

  1. L’amplitude de la dispersion « indestructible » – appelons-la ‘persistante’ – des résultats est une caractéristique fondamentale de différents types de processus.
  2. La structure fine des histogrammes n’est pas accidentelle, elle ne dépend pas du type de processus étudié et est déterminée par une cause cosmophysique à la fois purement arithmétique et externe.
  3. À des points géographiques différents, la forme des histogrammes change de manière synchrone en fonction de l’heure locale (et parfois de l’heure absolue).
  4. Les histogrammes d’intervalles de temps proches (voisins) ont une forme similaire (effet de « proximité » [near zone effect]).
  5. Il existe une probabilité élevée de similarité des histogrammes sur des périodes d’un jour, de près d’un mois, et, possiblement, d’un an.
  6. Il existe une probabilité élevée que les histogrammes soient symétriques. La chiralité est une caractéristique de base de notre monde.

[…]

Fin de la 1ère partie

 

II – Régularités Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques

Chapitre 4 – « L’effet de proximité » [near zone effect]

4.2        Dépendance de « l’effet de proximité » à l’orientation spatiale

Nos mesures près du Pôle Nord nous permirent d’observer la dépendance de l’effet de proximité à la direction dans l’espace. Cet effet disparaissait presqu’entièrement à cet endroit. […] Au printemps 2009 nous avons comparé la relation de l’effet de proximité à la direction dans l’espace des collimateurs [appareil permettant d’obtenir des faisceaux de lumière parallèles à partir d’une source donnée]. J’ai comparé les résultats de différentes versions de mesures de paires simultanées d’activité α de 239Pu effectuées en 2005

  1. Avec un collimateur orienté vers l’ouest ;
  2. Avec un collimateur pointé directement sur le Soleil ;

et des mesures effectuées en 2003

  1. D’un collimateur orienté vers l’ouest ; et
  2. D’un collimateur orienté vers l’étoile polaire.

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L’effet de proximité est deux fois plus prononcé – comme on peut le voir par la hauteur des barres rouges – pour les mesures prises avec le collimateur pointé vers le Soleil, comparé aux mesures prises avec un collimateur orienté vers l’ouest [en vert]. Lorsque le collimateur est pointé sur l’étoile polaire, l’effet de proximité est absent [en blanc].

 

Les résultats furent « impressionnants » (voir fig. 4-2) : le résultat le plus frappant est l’importance de l’effet de proximité dans les mesures prises avec le collimateur orienté vers le Soleil. À l’inverse l’orientation vers l’étoile polaire fait disparaître l’effet.

 

Chapitre 5        Périodes proches d’un jour

Nos résultats les plus importants des années 1980-1990 furent la découverte d’une période de 24 heures dans la récurrence d’histogrammes de formes similaires, ainsi que celle d’un synchronisme dépendant de l’heure locale pour des histogrammes similaires, et également de l’effet de proximité.

La période de 24 h et le synchronisme en fonction de l’heure locale implique une dépendance des changements de la forme des histogrammes à la rotation axiale de la Terre. […]

 

Chapitre 6        Périodes de jour sidéral

             […] Il est fort possible que le jour sidéral (d’une durée de 1.436 minutes) s’avère plus significatif que le jour solaire (durée 1.440 minutes). […]

            …la forme d’un histogramme dépend de son exposition à la sphère des étoiles fixes (« la canopée cristalline » comme l’appelaient les poètes). Cela déplace la cause possible des « fluctuations macroscopiques » au-delà du système solaire. Nous avons senti souffler les vents de l’inquisition quand les gens posèrent des questions au sujet de ces résultats.

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Probabilité de la récurrence d’histogrammes de formes similaires avec un période égale à un jour sidéral, c.-à-d. 23 h 56 min.

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Nombre de paires d’histogrammes similaires relativement à la valeur de l’intervalle de temps sur cinq expériences de mesures d’activité α de 239Pu avec un collimateur pointé vers l’ouest. En abscisses les intervalles en minutes [1.436 = jour sidéral ; 1.440 = jour solaire].

[…]

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Nous avons observé deux périodes différentes à partir de mesures d’activité α de 239Pu à l’aide de détecteurs placés sur un plan parallèle au plan de l’équateur céleste [l’écliptique] : la première équivaut à un jour sidéral (1.436 min), la seconde équivaut à un jour solaire (1.440 min).

 

En 2004-2005 nous avons remarqué une dépendance de nos résultats non seulement au temps et la direction du flux de particules α lors de la désintégration radioactive, mais également à la pente du plan sur lequel les détecteurs étaient positionnés. Pendant des années nous avions placé les instruments de mesure sur un plan horizontal, c.-à-d. sur un plan de travail. Ayant introduit des collimateurs dans nos expériences, nous avons commencé à les mettre non pas à l’horizontale, mais sur un plan parallèle à une ligne équinoxiale (fonction de la latitude locale), ou sur un plan écliptique. Suite à cette modification, en plus de la période d’un jour sidéral est apparue la période d’un jour solaire. […]

 

Chapitre 7        Synchronisme en temps local et en temps absolu à différents points géographiques

…Le synchronisme fonction de l’heure locale implique une dépendance de la forme d’un histogramme à la position du laboratoire par rapport à un objet cosmique ou au changement d’orientation dans différentes directions de l’espace environnant, à savoir les changements de la rotation axiale terrestre. Le synchronisme en temps absolu mis à jour lors de certaines expériences pourrait impliquer dans ce cas que la forme d’un histogramme est déterminée principalement par une force externe affectant la Terre tout entière, celle-ci ne filtrant pas cet effet. […]

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H : Effet des manifestations synchrones d’histogrammes similaires aux heures locales de Pushino et de la station de Novolazarevskaya en Antarctique à différentes dates, de mars à septembre 2003. La différence estimée de temps local est de 104 minutes. [Des histogrammes similaires sont apparus pour des mesures similaires à 104 minutes d’écart entre les deux endroits.]

B : Effet des manifestations synchrones d’histogrammes similaires aux heures locales selon les observations faites à Pushino et Novolazarevskaya. Données moyennes de 7 observations.

 

La probabilité qu’un tel résultat soit le fruit du hasard est infiniment petite. Ce résultat, l’existence d’un synchronisme selon l’heure locale avec une précision d’une minute en dépit d’une distance entre les deux laboratoires de 14.500 km est formidable en lui-même. Cependant, la conclusion principale que je tire est celle-ci : ce synchronisme implique que ma précédente conclusion sur la dépendance des formes des histogrammes à la position des étoiles vis-à-vis du lieu où sont prises les mesures est fausse. Les étoiles sont très différentes entre Pushino et Novolazarevskaya.

Par conséquent le synchronisme par rapport à l’heure locale n’est déterminé que par la différence de longitudes et ne dépend pas des différences de latitude.

Néanmoins, cette conclusion n’explique pas les résultats susmentionnés de l’expédition en Antarctique de 2001. Personne ne sait comment expliquer les effets obtenus alors. […]

 

7.3        Manifestations des synchronismes en heure locale et en temps absolu liées à la direction du collimateur

Les concepts sur les régularités des synchronismes liés à l’heure locale et au temps absolu quant aux changements des histogrammes furent modifiés quand nous employâmes des collimateurs pour les mesures d’activité α.

…Il devint évident que des directions différentes données aux collimateurs affectaient les résultats : s’ils étaient orientés vers l’ouest, vers l’étoile polaire, ou vers le Soleil.

Le synchronisme lié à l’heure locale est clairement évident pour des mesures sans l’aide d’un collimateur en Antarctique et des mesures avec collimateur pointé vers l’ouest à Pushino. De plus, au même moment, pratiquement aucun synchronisme en temps absolu n’a pu être observé.

Pour des mesures à Pushino avec collimateurs dirigés sur l’étoile polaire ou le Soleil, l’effet du synchronisme avec les mesures en Antarctique n’est pas perceptible. En revanche le synchronisme en temps absolu est très prononcé.

[…] Nous sommes convaincus que nous avons ici affaire à une propriété fondamentale de l’univers. […]

 

7.4        Conclusion

La conclusion générale de ces résultats est la suivante : les synchronismes des changements des formes d’histogrammes à différents endroits au même temps absolu et à la même heure locale sont des phénomènes ayant des causes différentes.  Le synchronisme lié à l’heure locale est à l’évidence causé par la rotation axiale de la Terre, et par la disposition du processus étudié par rapport au Soleil ou aux étoiles fixes. Le synchronisme lié au temps absolu ne dépend pas de la rotation terrestre quotidienne, et du coup ne dépend pas de la position vis-à-vis du Soleil. Il peut être déterminé seulement par sa position relativement aux étoiles fixes, qui change alors que la Terre procède sur son orbite solaire.

[…]

Les synchronismes en heure locale et en temps absolu prouvent l’anisotropie du continuum espace-temps. L’étendue de cette anisotropie peut être étudiée à partir des changements des intervalles de temps et de l’espace entre les objets. […]

 

Chapitre 8        Mesures près du Pôle Nord

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques II

I – Des Réactions Chimiques et Biochimiques aux Processus de Désintégration Radioactive 1951-1997

Chapitre 5 – Corrélations cosmophysiques des « résultats de dispersion des mesures »

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Changements abrupts du taux de réaction de l’acide ascorbique avec du DCPIP
sous l’influence de « signaux » externes de nature inconnue.

 

[Le travail de Shnoll consistait notamment à essayer de comprendre pourquoi des mesures d’un même processus variaient tant d’un moment à l’autre de la journée, et à différentes périodes de l’année.]

 

5.3        Les fluctuations de l’amplitude de la dispersion des données dans les réactions biochimiques et chimiques sont corrélées aux changements de l’activité solaire

[…]

Les résultats peut-être les plus intéressants ont été obtenus par N. V. Udaltsova quand elle a comparé les changements de l’amplitude des fluctuations macroscopiques avec les changements du signe du secteur du champ magnétique interplanétaire. Elle a dévoilé des corrélations statistiquement significatives qui différaient des années d’activité solaire haute à celle d’activité solaire basse. De manière frappante, l’amplitude des fluctuations changeait à peu près 2 jours avant le changement du signe du secteur du champ magnétique interplanétaire. Cela pourrait vouloir dire que l’amplitude des fluctuations change simultanément aux altérations qui ont lieu dans le Soleil lui-même, alors que le changement de signe des secteurs est causé par le vent solaire se propageant lentement, ce vent étant un courant de particules chargées partant de la surface du Soleil.

Par conséquent ce n’est pas le vent solaire mais les changements de l’état du Soleil lui-même qui semblent être le facteur d’importance.

[…]

5.4        Automne 1979. Les histogrammes construits à partir des résultats des mesures de radioactivité sont similaires à ceux obtenus des réactions chimiques et enzymatiques.

…les histogrammes dans les deux cas étaient clairement similaires. C’était quelque chose de très difficile à comprendre : tout le monde sait que la radioactivité n’est pas affectée par des facteurs triviaux et ne dépend pas des conditions environnementales…

Il n’existait aucune explication plausible de ce résultat. […]

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Similarité des formes d’histogrammes construits à partir des résultats de mesures synchronisées d’activité de particules beta de deux préparations de 14C depuis deux installations indépendantes automatisées.

Aujourd’hui, quand je regarde ce graphique – ainsi que les résultats de nos premières expériences avec la radioactivité en 1979 – je comprends : le sort nous a souri. Une telle similarité n’est pas donnée, elle se réalise avec une certaine probabilité. Cependant nous avions de la chance. La similarité des résultats de mesures distinctes de deux processus stochastiques indépendants (et pis encore, de différents types de processus) avec toutes les interférences possibles mises de côté – cela ne pouvait inévitablement mener qu’à la conclusion qu’il existe une « cause » externe qui est commune aux divers processus. Moi-même – comme beaucoup d’autres gens « normaux » – croyais qu’il devait s’agir d’une certaine « force, » affectant l’objet étudié. Mais quelle « force » pouvait affecter de la même manière le taux d’une réaction biochimique, chimique, ou de la désintégration radioactive ?

De quoi était-il question ? Des rayons inconnus ? Ou peut-être des fluctuations de neutrinos, des fluctuations de la « concentration des gaz de leptons » ? Pour la désintégration β, cette hypothèse ne semblait pas complètement folle : la désintégration β est accompagnée par la formation de neutrinos. Se peut-il que les flux de neutrinos influencent la probabilité de désintégration β ? De là à imaginer que des neutrinos affectent le taux d’une réaction chimique…

Au moins une chose est claire : la « cause » qui détermine la similarité des formes d’histogrammes est cosmophysique, à la fois en termes d’échelle et de nature. Elle « influence » différents types d’objets, qui peuvent être très variables de l’un à l’autre. Naturellement, notre première pensée a été que le Soleil pouvait être la source d’une telle influence.

[…] Les changements de la structure fine des histogrammes n’ont jamais fait l’objet d’études : cette structure fine a toujours été considérée aléatoire et, par conséquent, il aurait été très étrange qu’elle soit affectée par quelque chose. Et ici il semblerait que nous ayons la preuve du lien entre l’amplitude de la dispersion des données et l’activité solaire.

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Comparaison de la dépendance temporelle de l’amplitude de la « dispersion des résultats » de mesures des taux de réaction d’acide ascorbique + DCPIP et des manifestations de 11 types de maladies chez des personnes. [Montrant que la distribution n’est pas aléatoire.]

 

5.6        Leonid Yakovlevich Glybin (1942-2002)

Le motif décrit ci-dessus prit de l’importance quand on le compara aux résultats obtenus par L. Y. Glybin qui avait analysé 13.000 rapports médicaux. Il découvrit une étrange régularité : la probabilité des premiers symptômes d’une maladie variait substantiellement en fonction de l’heure dans la journée. L’intervalle maximal était de 4 a.m. à 6 a.m., comme dans le graphique ci-dessus.

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La forme de l’histogramme ne dépend pas du processus étudié [organique ou inorganique, chimique ou physique, etc…] Mesures de désintégration radioactive β de 14C et des taux de réaction de l’acide ascorbique avec le DCPIP.

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Séries d’histogrammes similaires aux mêmes jour et heure sur 6 ans : en 1978 des mesures de l’activité enzymatique de la créatine kinase, et en 1984 des mesures des taux de réaction de l’acide ascorbique avec le DCPIP. 250 mesures furent utilisées pour calculer chaque histogramme. [Là encore, des processus différents ont une activité similaire.]

…Les formes des histogrammes sont similaires pour un jour donné de différentes années.

 

5.9          Albert Nikolaevich Zaikin. Mesures prises lors d’une expédition en mer

En 1986, V. A. Kolombet et A. S. Dansky consultés par V. N. Shestimirov, N. B. Khokhlov et M. P. Sharapov assemblèrent un équipement portatif permettant la mesure de désintégration radioactive α. […]

En 1987, A. N. Zaikin partit en expédition sur le navire « Professeur Shtokman » et emmena avec lui un tel équipement. […] Comme on le voit sur le graphique 5.19, il existe une synchronisation temporelle même à une distance de 12.500 km [entre le navire et Pushino où les mêmes mesures étaient prises en parallèle] et avec une différence de fuseaux horaires de 9,5 heures. La série se composait de 18 histogrammes successifs.

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Comparaison des histogrammes bâtis à partir d’expériences simultanées d’activité α de 239Pu les 3-4 avril 1987 sur le navire « Professeur Shtokman » dans l’Océan Pacifique, autour des îles Galapagos, et à Pushino. [Un même processus démontre la même activité indépendamment de la localisation géographique, mais cette activité varie en fonction de l’heure dans la journée.]

            Pourquoi devrait-il y avoir une synchronisation basée sur le temps absolu ? Pendant les 18 mois passés à effectuer des mesures pendant cette expédition, des résultats similaires furent obtenus. En dehors du fait qu’une telle synchronisation est purement et simplement incroyable : vu la très faible probabilité d’une similitude de deux histogrammes différents par le fruit du hasard, il faut cumuler cette probabilité sur les 18 séries successives. La probabilité d’une manifestation accidentelle d’une telle série d’histogrammes similaires est infiniment petite. […]

 

5.10      Des histogrammes similaires apparaissent avec une périodicité quotidienne. Ainsi, leurs formes dépendent de la rotation axiale de la Terre

 

5.11      Possible corrélation de la forme des histogrammes avec la localisation de la Lune à l’horizon

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques I

Préface de l’éditeur

 

Débutant en 1951, le professeur Simon Shnoll et son équipe de laboratoire ont pratiqué des dizaines de milliers d’expériences uniques à l’Institut de Biophysique de Pushino, Russie. Initialement, ces expériences ne s’occupaient que de protéines liées aux muscles (années 1950-1960). Puis elles furent étendues à d’autres systèmes biologiques (années 1960-1980), et même à des phénomènes purement physiques tels que la désintégration radioactive, et autres (années 1990-2000).

Toutes ces expériences ont dévoilé que la distribution gaussienne [ou loi normale, la fameuse courbe en forme de cloche] des signaux observés possède une structure fine qui est dépendante de facteurs cosmiques tels que les cycles quotidiens et annuels, l’apparition de différents objets cosmiques, et nombre d’autres facteurs. Les formes des histogrammes des séries temporelles observées ont manifesté ces effets avec une probabilité de 99%.

Si la possibilité d’une « structure interne » de la distribution normale reste discutée d’un point de vue théorique, les expériences fondamentales de Shnoll prouvent qu’une telle structure existe bel et bien. Ce fait a été démontré à l’aide d’expériences n’ayant rien en commun les unes entre les autres – de processus biologiques à des processus physiques – et atteste de son origine universelle.

Le plus probable est que la structure fine des distributions stochastiques découverte par Shnoll trouve son origine dans la structure primordiale de l’espace-temps lui-même. Le phénomène des manifestations similaires de cette structure fine dans des types de processus si différents supporte cette conjecture.

Je présente maintenant le livre de Shnoll au lecteur comme un rapport de recherche purement empirique, sans aucune approche théorique. Ceci, dans mon esprit, est la meilleure façon d’aborder cette masse de travail. Laissons les théoriciens étudier cette quantité d’expériences puis donner leur propre opinion. […]

Gunn Quznetsov

 

Préface

Ce travail commencé dans les années 1951-1956 comme tentative de réduction de la « dispersion des résultats » obtenus à partir de mesures dont on a maximisé la précision du taux d’hydrolyse de l’ATP [adénosine triphosphate] dans une réaction d’ATPase catalysée par des protéines musculaires et des enzymes du complexe protéique actomyosine.

Plus de 50 ans ont passé. Le travail de cette époque a résulté dans les découvertes suivantes :

  • Une « dispersion des résultats de mesure » qui est difficile à expliquer et semble intrinsèque à une grande variété de différents types de processus : allant des réactions biochimiques à la désintégration radioactive. Elle est déterminée par des causes cosmophysiques ;
  • L’amplitude des fluctuations (de la dispersion des résultats) relative à une valeur donnée varie en fonction du type de processus ;
  • La structure fine de la distribution des amplitudes de fluctuation, c.-à-d. la forme de l’histogramme correspondant, est indépendante du type de processus ;
  • Les histogrammes construits à partir des résultats des mesures prises au même lieu géographique au même moment donnent les mêmes formes indépendamment du type de processus à partir duquel les mesures ont été obtenues ;
  • La forme d’un histogramme varie régulièrement avec le temps ;
  • Ces changements sont associés à des facteurs cosmophysiques ;
  • De l’intégralité des résultats obtenus on conclut la chose suivante : des fluctuations discrètes [par opposition à ‘continues’] des valeurs mesurées peuvent résulter de fluctuations du continuum espace-temps, qui sont, à leur tour, causées par le mouvement des objets étudiés dans un champ gravitationnel inhomogène. Cette inhomogénéité [anisotropie] semble résulter de l’existence de « corps célestes, » des masses, dans l’espace ambiant ;
  • Le mouvement d’un objet vers ces corps, dans le champ gravitationnel inhomogène, devrait donner naissance à des vagues gravitationnelles. Par l’interaction de vagues à chaque point du continuum espace-temps, des franges d’interférence correspondantes semblent se manifester dans la structure fine des histogrammes que nous analysons.

 

Ces conclusions généralistes furent formulées alors que nos idées sur la nature des phénomènes étudiés changeaient graduellement. Au départ, nous supposions que les régularités découvertes étaient spécifiques aux protéines musculaires. Après plusieurs années, nous avons découvert qu’elles sont inhérentes à toutes les protéines. Plus tard cependant, nous avons observé les mêmes régularités dans les réactions chimiques dénuées de protéines, et, après un bon bout de temps, il est devenu clair que nous avions à faire à une caractéristique non spécifique de n’importe quel processus, de quelque type qu’il soit. La seule « chose » en commun partagée par tous les processus était qu’ils se déroulaient tous dans le même continuum espace-temps, nous en sommes donc arrivés aux conclusions listées ci-dessus.

[…]

Simon Shnoll

4.1        Giorgio Piccardi (1895-1972). La psychologie de la recherche est une chose compliquée… Le commencement de la quête pour les corrélations cosmophysiques

 

Dans les années 1950, quand j’ai commencé ce travail, le scientifique florentin Giorgio Piccardi étudiait virtuellement le même problème. Il remarque que le processus d’hydrolyse de BiCl3 [chlorure de bismuth] pouvait – ou pas – être accompagné d’un précipité d’hydroxyde de bismuth colloïdal. Dans une série d’éprouvettes identiques (24 ou 48) contenant une solution identique, certaines contiendront le précipité, d’autres pas. Et si vous répétez l’expérience – jour après jour, au même moment – le nombre d’éprouvettes contenant un précipité variera de beaucoup ; cela peut aller de seulement quelques-unes à la majorité d’entre elles. Piccardi répéta l’expérience, augmentant le nombre d’éprouvettes, et nota l’amplitude de la dispersion des données.

Nous avons travaillé dans des lieux différents – Piccardi au Centre d’Étude des Phénomènes Fluctuants de l’Université de Florence et moi dans le sous-sol du Laboratoire pour l’Application des Isotopes Radioactifs de Moscou. Nous ne savions rien l’un de l’autre et, cependant, nous faisions essentiellement des expériences très proches. Il avait une rangée d’éprouvettes contenant une solution de chlorure de bismuth, j’avais une rangée d’éprouvettes contenant une solution d’actomyosine.

Pourtant Piccardi fut le premier à en arriver à la conclusion de l’implication de facteurs externes, cosmophysiques. À l’époque je recherchais des causes internes, physico-chimiques. Je lus des informations quant aux expériences de Piccardi dans le journal russe « Science et Vie. » Comment il prit connaissance de mon travail je ne m’en rappelle pas (mais probablement via A. P. Dubrov).

Au début d’octobre 1965, Piccardi m’envoya une lettre, son livre, et un nombre de réimpressions. Il croyait que des causes cosmophysiques étaient sous-jacentes aux fluctuations que j’étudiais : des perturbations électromagnétiques associées au mouvement de la Terre dans l’espace cosmique. Dans son livre, Piccardi discutait de la nature possible de l’effet des facteurs cosmophysiques sur les processus terrestres. Il supposait l’existence d’un type spécial de radiation électromagnétique, dont l’effet est transmis via le changement des propriétés de l’eau.

À Tomsk, Aurora Mikhailovna Opalinskaya en collaboration avec Ludmila Petrovna Agulova reproduisit les expériences de Piccardi et effectua une étude exhaustive des régularités observées. A. M. Opalinskaya montra, en particulier, que l’amplitude de la dispersion des données décroissait notablement quand l’objet étudié était protégé des champs électromagnétiques. […]

En revanche, nous n’avions pas mis à jour un effet clair – une réduction significative de l’amplitude des fluctuations après protection [des ondes électromagnétiques] – dans nos propres expériences avec des boucliers de protection, que nous menions encore dans les années 1960. J’écrivis à Giorgio Piccardi que le phénomène que nous étudiions semblait être une manifestation de caractéristiques internes de nos objets étudiés, et que je ne voyais aucune raison de supposer une influence de facteurs externes.

Après plusieurs années j’ai compris qu’il devait avoir raison. […]

Définitions:

Cosmophysique = Toute influence exercée par des facteurs extra-terrestres: planètes, étoiles, ondes cosmiques, etc.

 Stochastique = aléatoire

 Histogramme = Diagramme représentant la répartition d’une variable. Typiquement, un histogramme affiche le nombre de fois où une variable prend une valeur donnée. Si on étudie par exemple la taille d’un groupe de 1.000 individus, chaque barre de l’histogramme représentera le nombre d’individus ayant une taille donnée : 1,70 ; 1,75 ; 1,80 etc.