Censure au Huff Post : le cas Vaxxed

http://www.zerohedge.com/news/2016-04-28/why-our-children-should-hate-us-read-lance-simmens-article-banned-huffington-post

Submitted by Mike Krieger via Liberty Blitzkrieg blog,

Lisez l’article « Pourquoi Nos Enfants Devraient Nous Détester » de Lance Simmens banni par le Huff Post.

Lance Simmens a fait sa carrière dans le public. En particulier, il a travaillé pour deux présidents américains ainsi que quelques sénateurs et gouverneurs. Depuis sa retraite il est un auteur prolifique, ayant écrit 180 articles dans le Huffington Post ces 8 dernières années. C’est pourquoi cela a été un choc quand il a découvert que l’un de ces articles les plus récents a été retiré par le Huffington Post peu après sa publication. C’est le premier article jamais refusé par le journal en ligne, et le sujet inacceptable traité n’était rien de plus qu’un compte rendu positif du documentaire Vaxxed interdit partout.

Son article sur Vaxxed reste absent du site alors le voici :

Pourquoi Nos Enfants Devraient Nous Détester

Vaxxed, le documentaire controversé alléguant d’un lien causal direct entre les vaccins et l’augmentation exponentielle de l’autisme chez les enfants est une œuvre hautement perturbante et par conséquent extrêmement importante qui provoquera l’insomnie chez les parents d’enfants un peu partout.

J’ai eu l’honneur tant de voir le film que de participer à une table ronde après coup avec son producteur, Del Bigtree, et son directeur, le Dr. Andrew Wakefield. C’est un film à voir absolument qui mérite de servir de catalyseur à un débat national sur le rôle des vaccins obligatoires pour les enfants et le rôle de l’industrie pharmaceutique dans le processus de décision du gouvernement.

Ce qui est tout autant perturbant, en revanche, est que le film présente une avalanche supplémentaire d’allégations documentées critiquant sévèrement non seulement la corruption des agences gouvernementales de régulation mais aussi la corruption de la science et de la méthode scientifique elle-même. Et dans la mesure où la campagne présidentielle actuelle a mis à jour un mécontentement virulent vis-à-vis de nos dirigeants élus et des institutions gouvernementales, nous devons sauter sur l’occasion pour sérieusement remettre en question ce que beaucoup prennent pour acquis : nommément, que la mission la plus sacrée du gouvernement est la protection de la santé publique, la sécurité, et le bien-être. Le film documente avec soin les décisions du Centers for Disease Control [Centres de Contrôle des Maladies] qui accréditent la thèse d’une corruption systémique.

En tant que père de deux enfants de la génération Y, j’ai été bombardé de ce qui s’est révélé être un cynisme avéré, des critiques, et le rejet du gouvernement. Ayant consacré presque 40 an de ma vie à la promotion des services publics et du gouvernement, j’en suis venu à reconsidérer ma réticence initiale à de telles critiques. Les enfants ont le droit d’être cyniques et critiques, et aussi dur qu’il soit pour les parents de l’accepter, en savent probablement plus que nous.

La corruption de la science et de la méthode scientifique s’est manifestée de la manière la plus flagrante ces dernières années par une volée de tentatives visant à nier l’existence des changements climatiques globaux et le rôle que l’utilisation sans frein des combustibles fossiles joue dans ce domaine. Ces tentatives, bien évidemment, se fondent sur les manœuvres tactiques visant à gagner du temps perfectionnées par l’industrie du tabac il y a plus d’un demi-siècle. Ces « marchands de doutes » manifestent un écran de fumée efficace qui réussit à obstruer la pensée rationnelle d’un public qui ne se doute de rien et préfèrerait laisser le sujet à des experts. Et les experts dans le domaine de la protection du public sont ceux que l’on élit pour manœuvrer l’État.

Mais dernièrement nous avons eu droit à de la veule fourberie politique, qui, je dois admettre avec tristesse, est complètement bipartisane, concernant des sujets tels que le fracking et la substitution du gaz naturel comme énergie prétendument de substitution pour assurer la transition entre le charbon et les énergies renouvelables. Essentiellement ce que l’on fait est de substituer une forme de gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone et ses conséquences atmosphériques à long terme, pour un autre gaz encore plus efficace à enfermer la chaleur, le méthane, à court et moyen termes. C’est de la folie fossile qui condamnera nos enfants et petits-enfants à une vie entière de choix cornéliens promettant une qualité de vie bien moindre. Mais les effets ne seront visibles que longtemps après que ceux qui auront pris les décisions auront quitté leurs hauts perchoirs gouvernementaux.

Le fracking contamine les réserves d’eau ainsi que l’air que nous respirons, il cause des problèmes de santé publique et facilite les tremblements de terre dans des lieux qui n’en ont jamais fait l’expérience, et pourtant les réactions des autorités de régulation sont négligeables. Alors que l’état de New York maintient un moratoire sur le fracking, son voisin la Pennsylvanie continue à mettre en danger la vie des communautés. La Californie – avec son gouverneur Jerry Brown qui ne mâche pas ses mots contestant les changements climatiques et promettant de devenir un leader mondial sur les stratégies de mitigation – manque plus ou moins à l’appel en ce qui concerne la régulation du fracking dans la Central Valley et même à l’intérieur des limites de Los Angeles. L’échec de l’autorité de régulation de la Californie à axer la priorité sur la santé et la sécurité des citoyens plutôt que sur les desiderata de l’industrie frôle le caractère criminel.

Nous avons tous été témoins du désastre causé par BP dans le Golfe du Mexique, et son lâche cousin, Porter Ranch en Californie, décrit comme « BP à l’intérieur des terres, » soit la libération de presque 100.000 tonnes de méthane d’une fuite dans un puits de stockage de gaz naturel. Et pourtant nous continuons joyeusement à pousser les politiques de production des combustibles fossiles subventionnées par le gouvernement et qui bénéficient aux plus riches sociétés qui soient dans le monde.

On constate l’échec du gouvernement et fort probablement la négligence criminelle si ce n’est des actes dignes de mise en examen de la part d’officiels du gouvernement à Flint, Michigan, et bien évidemment dans des villes à travers les USA.

Des crimes contre l’humanité sont commis par des sociétés de produits chimiques telles que Monsanto alors que des glyphosates et de la nourriture génétiquement modifiée arrivent confortablement dans nos cuisines et nos estomacs. Steven Druker, dans son ouvrage majeur Altered Genes, Twisted Truth a méticuleusement répertorié la corruption systémique au sein de la Food and Drug Administration [qui autorise ou non entre autres les médicaments, NdT].

À Malibu existe un effort local pour s’attaquer au problème de la présence de PCB dans le mastic autour des fenêtres des écoles, et pourtant la direction desdites écoles dépense des millions de dollars pour combattre leur remplacement plutôt que de simplement les enlever. Une fois encore il semble être bien plus facile de dépenser de l’argent pour nier les preuves plutôt que de résoudre le problème. C’est indécent et malheureusement le problème dépasse les écoles et concerne le pays tout entier. Pourquoi sommes-nous si peu émus des dommages que nous infligeons à nos enfants ?

Pour finir, nous sommes face à un échec monumental de la part du 4ème état, les médias. Se pliant aux pressions de riches publicitaires, les médias refusent ne serait-ce que de faire une tentative dans le domaine du journalisme d’investigation.  Une notable exception fut le cas de l’équipe d’investigation Spotlight du Boston Globe qui a mis à jour une corruption massive au sein de l’archidiocèse catholique, ce dernier ayant abrité des prêtres abuseurs d’enfants et pédophiles. Nous nous félicitions de ceci comme d’un acte de grande valeur alors que ce devrait être une habitude. Ceci ne devrait pas être une exception ; ce devrait être la norme et les médias abdiquent leur responsabilité quant à la révélation de la vérité, préférant à la place l’option plus tranquille consistant à être partie prenante dans l’étouffement de l’affaire. Richard Dreyfuss et moi-même avons récemment écrit un article à quatre mains pointant du doigt la complicité dans ce cas.

J’ai travaillé dans de multiples agences gouvernementales à des niveaux élevés où j’ai tenté de m’en remettre à l’expertise scientifique lorsque j’étais face à des décisions politiques majeures affectant des millions de personnes. Voir la corruption systémique qui a lieu dans les agences gouvernementales telles que l’Agence de Protection de l’Environnement, le Ministère de l’Énergie, le Ministère de la Santé et des Services à la Personne y compris le CDC et la FDA non seulement me rend triste mais également me rend furieux.

Il y a toujours eu une tentative dans ce pays pour équilibrer l’avarice du secteur privé grâce à des outils de régulation dans le secteur public qui protègent les plus vulnérables dans notre société. Cet équilibre se retrouve sans dessus dessous, et comme le prouve l’effort récent des personnes impliquées dans Vaxxed, nous en tant que société ne pouvons plus dépendre des dirigeants et institutions du gouvernement pour nous protéger.

Nous devons commencer par élire des dirigeants qui restaureront cet équilibre nécessaire pour protéger au moins nos enfants. Si nous ne le faisons pas, l’héritage que nous leur laisserons sera reçu avec du mépris et de la colère. Dans ce cas nos enfants nous connaissent mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Quel triste constat sur l’état des lieux de l’espèce humaine.

La première chose qui frappe en lisant cet article c’est que seule une petite partie parle de Vaxxed, et pourtant le simple soutien de ce documentaire par un auteur confirmé qui est publié dans le Huffington Post depuis presque une décennie est suffisant pour provoquer son interdiction.

Ce qui amène des questions subsidiaires. Est-ce ainsi que le HP traite ses contributeurs de longue date ? Les auteurs ne sont-ils pas autorisés à partager leurs opinions personnelles concernant un film ? Ou le problème est-il ce film en particulier ? Pourquoi ce seul documentaire représente-il une telle menace ?

Il semble que ce soit ce documentaire en particulier, ce qui me donne encore plus envie de le voir. Comme je l’ai écrit dans un article publié plus tôt dans le mois, Vidéo du jour – Le Producteur du Documentaire sur les Vaccins Banni du Festival du Film de Tribeca S’Exprime :

Ce que j’ai du mal à comprendre c’est pourquoi un documentaire apparemment si facile à démonter et plein de foutaises représente une telle menace pour autant de gens. En effet, les critiques du film devraient être ravis d’avoir l’occasion de discréditer le film publiquement, et la panique totale générée par la simple diffusion d’un film est ce que je trouve le plus bizarre et digne d’être noté.

Peut-être cela est-il dû en partie à la chose suivante, rapportée dans une récente critique du film publiée par le Hollywood Reporter :

Tout est valide, mais également purement anecdotique. Il est plus intéressant d’apprendre que les fabricants de médicaments sont protégés par la loi fédérale des plaintes prétendant que des effets secondaires existent, causés par les vaccins, et que les demandes de dommages sont gérées par une cour de justice précise qui est communément appelée la « Cour Vaccin, » une expression qui n’inspire pas vraiment confiance.

Je n’ai pas vu ce documentaire, mais une chose est certaine. Des gens très, très puissants et influents en sont terrifiés et font tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer qu’il ne voit jamais le jour.

Ce qui me rend encore infiniment plus curieux.

Voilà la bande-annonce :

Le risque de défaut resurgit en Grèce…

…Après que l’UE a rejeté un Sommet d’Urgence sur le Grèce.

http://www.zerohedge.com/news/2016-04-27/greek-default-looms-july-after-eu-rejects-greek-emergency-summit

La demande pour un sommet d’urgence a été rejetée.

Donald Tusk a rejeté la demande d’un sommet faite par Alexis Tsipras.

Game Over au Venezuela

Le Venezuela n’a plus assez d’argent pour faire imprimer sa propre monnaie!

http://www.zerohedge.com/news/2016-04-27/end-venezuela-runs-out-money-print-new-money

Le gouvernement vient d’annoncer que les fonctionnaires passeront à la semaine de deux jours ouvrés afin d’économiser de l’électricité! [Cela donnera peut-être des idées en France…]

Mais pire…

Le Venezuela dépense bien plus qu’il n’en faudrait parce que le gouvernement n’a pas fait imprimer de billets de dénomination plus élevée que celles existantes – révélant une peur, selon les analystes, que faire ceci reviendrait à reconnaître implicitement l’existence d’une inflation forte, ce que le gouvernement nie ouvertement.

L’Arabie Saoudite menace de liquider ses ‘treasuries’

http://www.zerohedge.com/news/2016-04-16/saudi-arabia-threatens-us-it-will-liquidate-its-treasury-holdings-if-congress-passes

L’Arabie Saoudite menace de liquider ses obligations d’état US si le Congrès enquête sur son rôle dans les attaques du 11 septembre

En janvier, quand le marché observait dans un silence abasourdi les prix du pétrole s’effondrer à des niveaux pas vus depuis une décennie et que les inquiétudes concernant l’Arabie Saoudite et le fait qu’elle ait peut-être besoin de commencer à vendre ses vastes, même si non mesurées, réserves en dollars US, nous écrivions un article intitulé « L’Attention se Tourne Enfin vers les Réserves ‘Secrètes’ de l’Arabie Saoudite en Obligations d’État US » dans lequel nous notions quelque chose de très surprenant : si nous savons que l’Arabie Saoudite est la 3ème détentrice au monde de réserves en $…

…leur composition exacte demeure un secret, parce que si les USA publient les réserves en obligations d’état de toutes les nations, celles de l’Arabie Saoudite, pour une raison inconnue, ne sont pas officiellement publiées.

« C’est un secret du vaste marché des obligations US, un vestige de l’ère des pénuries de pétrole et du puissant pétrodollar, » Bloomberg a-t-il écrit à propos des réserves en obligations US de l’Arabie Saoudite.

« Cela fait partie de la politique du Ministère des Finances [Treasury] de ne jamais publier les réserves de l’Arabie Saoudite, depuis longtemps un allié au Moyen-Orient volatile, et au lieu de cela de les grouper avec 14 autres nations, principalement des membres de l’OPEC, dont le Koweït, les Émirats Arabes Unis, et le Nigeria, » Bloomberg continue-t-il, ajoutant que les règles sont différentes pour presque tous les autres. Bien que le « secret » de l’Arabie Saoudite soit protégé par « une censure inhabituelle de la part du Ministère des Finances US, » pour plus d’une centaine d’autres pays, de la Chine au Vatican, le Ministère fournit la répartition détaillée de la quantité de dette que chacun détient. »

Alors qui sait sur combien d’obligations les Saoudiens sont-ils assis ? Eh bien, les Saoudiens bien sûr, « une poignée d’officiels du Ministère des Finances US, » et quelques bureaucrates de la Fed, explique Bloomberg, notant que « quant aux autres, ils doivent deviner. »

[…]

Nous finissions par une question simple mais ô combien prophétique :

« Qui serait le nouveau saint patron du Ministère des Finances US au cas où les Saoudiens liquidaient leurs réserves et décidaient de se diversifier dans autre chose que les actifs en $… Posé différemment, qui va monétiser le déficit américain si les relations entre Washington et Riyad s’enveniment à causent de l’Iran ? »

C’est cette question qui vient de refaire une entrée fracassante et pourrait déstabiliser l’administration US alors que ce qui jusqu’à récemment n’était qu’une « marginale théorie du complot » est soudain présenté comme un fait embarrassant, et devient le plus gros scandale politique à affecter les USA depuis des années, réduisant du même coup comme peau de chagrin les relations que les USA entretenaient depuis des années avec son meilleur allié au Moyen-Orient, l’Arabie Saoudite.

***

Tout d’abord une digression : nous avons été grandement surpris par la réémergence du 11 septembre ces dernières semaines, et en particulier du sujet tabou – dans les cercles officiels – consistant à savoir si oui ou non il y a bien eu une « connexion saoudienne » lors de la plus importante attaque terroriste sur le sol US. Le w-e dernier, sorti de nulle part, l’émission 60 Minutes a parlé des « 28 pages » qui étaient classifiées dans le rapport d’enquête du Congrès sur le 11 septembre – des pages qui supposément confirment la connexion saoudienne.

Les officiels saoudiens ont depuis le départ nié que le royaume ait joué un rôle quelconque dans le 11 septembre, et la commission ad hoc n’a trouvé « aucune preuve que le gouvernement saoudien en tant qu’institution ou que des officiels saoudiens de haut rang aient financé individuellement l’organisation. » Mais les critiques ont noté que les mots employés par la commission rendaient possible la possibilité que des officiels saoudiens de rang inférieur ou des sections du gouvernement saoudien aient pu jouer un rôle. Les doutes ont perduré, en partie du fait des conclusions de l’enquête du Congrès de 2002 qui citaient quelques indices selon lesquels des officiels saoudiens vivant aux USA au moment des attaques étaient impliqués.

Ces conclusions, contenues dans les 28 pages du rapport, doivent toujours être rendues publiques. C’est la résurgence surprenante de ces 28 pages dans les jours passés qui suggérait que quelque chose se préparait.

C’était le cas.

***

Dans un rapport frappant du NYT, l’Arabie Saoudite a déclaré à l’administration Obama et aux membres du Congrès qu’elle vendrait des centaines de milliards de $ d’actifs américains détenus par le royaume si le Congrès votait une loi permettant de rendre responsable le gouvernement saoudien devant des cours américaines pour un quelconque rôle qu’il aurait pu jouer dans les attaques du 11 septembre.

Surtout le Congrès en fait, parce que Obama a été consistent dans son soutien aux grands patrons Wahhabites pleins de pétrodollars, et a été très occupé à influencer le Congrès pour empêcher le vote de cette loi, selon des officiels de l’administration et des assistants du Congrès des deux partis, et les menaces saoudiennes ont été le sujet d’intenses discussions ces dernières semaines entre des législateurs et des officiels du Département d’État et le Pentagone. Les officiels ont averti les sénateurs de retombées diplomatiques et économiques si cette loi passait.

[…]

Le NYT rapporte que Adel al-Jubeir en personne – le ministre saoudien des affaires étrangères – a délivré le message du royaume le mois dernier lors d’une visite à Washington, « expliquant aux législateurs que l’Arabie Saoudite serait forcée de vendre jusqu’à 750 milliards de $ en obligations d’état et autres actifs US avant qu’ils risquent être gelés par des cours de justice américaines. »

***

Cette menace spectaculaire a pris les USA de court, parce que jusqu’à présent on a grandement spéculé sur l’hypothèse que la Chine, pas l’Arabie Saoudite, userait de « la liquidation des obligations d’état » comme outil de négociation. Il se trouve que l’Arabie Saoudite été la première.

Certainement, les Saoudiens dont le déficit budgétaire a explosé l’année passée en conséquence de l’effondrement des prix du pétrole, bénéficieraient de la monétisation de leurs réserves en $. Selon de nombreux observateurs, ce n’est qu’une question de temps dans tous les cas. Cependant, une liquidation immédiate et drastique causerait probablement une panique sur les marchés. Des économistes objectifs doutent que les Saoudiens mettront leur menace à exécution, expliquant qu’une telle vente serait difficile à organiser et finirait par handicaper l’économie du royaume. Mais cette menace est un signe de plus de l’escalade des tensions entre l’Arabie Saoudite et les USA.

[…] Obama a fait une telle œuvre de lobbying contre cette loi que certains législateurs et familles de victimes sont furieux. À leurs yeux, l’administration Obama s’est ralliée au royaume de manière répétée et a mis des bâtons dans les roues dans leurs efforts pour découvrir ce qu’ils croient être la vérité quant au rôle que certains officiels saoudiens ont joué dans l’attaque terroriste. »

« Il est choquant de penser que notre gouvernement soutiendrait les Saoudiens plutôt que ses propres citoyens, » a déclaré Mindy Kleinberg, dont le mari est mort dans le WTC le 11 septembre et qui fait partie d’un groupe de familles de victimes poussant à l’adoption de la législation.

[…]

***

[…]

En d’autres termes, la logique est que si les USA poursuivent une enquête d’envergure sur le rôle saoudien dans le 11 septembre, les USA eux-mêmes seraient alors sujets à une comparable perte d’immunité – concernant de supposées attaques terroristes américaines – et cela « créerait un terrible précédent. » En réalité, le gouvernement US défend sa position en disant que si on peut découvrir la vérité sur le terrorisme saoudien aux USA, le monde pourrait alors tout apprendre sur le terrorisme américain à travers la planète.

Et on ne peut pas permettre que cela arrive.

[…]

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[…]

Ce qui nous amène à notre question de départ : pourquoi cette panique des Saoudiens, et pourquoi menacer immédiatement menacer d’utiliser « l’option nucléaire, » à savoir la liquidation de leurs obligations d’état US, si les Saoudiens n’ont en fait rien à cacher ?

Cette question est, bien entendu, purement rhétorique.

Plainte déposée suite à l’admission de Deutsche Bank de manipulation de l’or et l’argent

http://www.zerohedge.com/news/2016-04-16/billion-dollar-lawsuits-filed-following-deutsche-banks-admission-gold-silver-rigging

À peine un jour a passé depuis l’admission historique de manipulation des prix de l’or et de l’argent métal par Deutsche Bank, qui, comme on l’a rapporté jeudi, s’est réglée par non seulement un « paiement monétaire conséquent » mais aussi la « coopération de Deutsche Bank dans les poursuites à venir » à l’encontre des autres membres du cartel, c.-à-d. en dénonçant la manipulation par les autres membres du cartel, et les plaintes en ‘class action’ [multiples parties civiles] ont commencé.

Du jour au lendemain deux plaintes en ‘class action ont été déposées pour le compte d’investisseurs Canadiens ayant des positions sur l’or et l’argent auprès de la Cour Supérieure de Justice de l’Ontario, plaintes visant à obtenir 1 milliard de $ d’indemnités.

La première plainte allègue que les accusés, dont la Bank of Nova Scotia, ont conspiré pour manipuler les prix sur le marché de l’argent métal sous le couvert du processus de fixing [fixation quotidienne du prix], connu comme le London Silver Fixing, sur une période de quinze ans.

Dans le texte :

  • Il est estimé que les accusés ont manipulé l’écart entre le prix offert et le prix demandé des instruments du marché de l’argent métal tout au long des journées de cotation dans le but d’accroître leurs profits aux dépens des plaignants. Cette conduite supposée n’a pas seulement affecté les investisseurs qui ont acheté et vendu de l’argent métal physique, mais aussi ceux qui ont acheté et vendu des instruments financiers liés à l’argent métal.
  • La plainte est déposée au nom des personnes au Canada qui, entre le 1er janvier 1999 et le 14 août 2014, ont effectué des transactions sur un instrument du marché de l’argent métal soit directement soit indirectement, y compris les investisseurs qui ont participé dans un fonds d’investissement ou un fonds action, un fonds mutualisé, un hedge fund, un fonds de pension, ou tout autre véhicule d’investissement qui a opéré à l’aide d’un instrument sur le marché de l’argent métal.

Une plainte en ‘class action’ a également été déposée pour la manipulation des prix de l’or.

Maintenant que le Canada a ouvert la boîte de Pandore, nous nous attendons à des plaintes similaires à venir aux USA.